Situé au sud-ouest du centre-ville de Beyrouth en contrebas de la colline du Sérail, Wadi Abou Jmil est un quartier à part. La construction de plusieurs complexes résidentiels fermés et sécurisés a renforcé sa réputation d’adresse ultrarésidentielle. Toutefois, les ventes y sont au ralenti depuis quelques années. À l’opposé, le quartier est devenu une destination très élitiste pour des projets de résidences privées.
L’image résidentielle de Wadi Abou Jmil a été surtout façonnée par la construction de complexes qui s’organisent autour des mêmes caractéristiques : immeubles indépendants de quelques étages (au maximum huit), résidences fermées et ultrasécurisées, espaces verts clos à l’intérieur de chaque complexe, club de sport, parfois avec une piscine, large gamme d’appartements (studios, rez-de-jardin, penthouse, duplex, etc.).
Le quartier est structuré autour de six projets d’envergure : Wadi Hills, The Courtyard, Wadi Grand Residence, Beirut Square (qui est actuellement en construction) et The Pavillions. Ensemble, ils totalisent 81 323 m2 et 239 appartements. La surface moyenne y est de 340 m2, soit 3 % de moins que la moyenne globale actuelle au centre-ville.
Selon l’agence de conseil en immobilier Ramco, les prix après négociation commencent à partir de 6 000 dollars par m2. Cette valeur en fait l’un des quartiers les moins chers du centre-ville.
Malgré des produits de qualité, les ventes ne sont pas exceptionnelles. Pourtant terminés depuis plusieurs années dans certains cas, beaucoup d’immeubles ont encore plusieurs unités invendues. L’une des raisons tient au fait que les prix y sont souvent surcotés. Également, certains produits présentent quelques défauts (emplacements, manque de luminosité, trop bruyants). Ainsi, plus de 75 unités y seraient encore à la vente à ce jour.
Si les ventes d’appartements marquent le pas, au contraire, Wadi Abou Jmil semble de plus en plus recherché pour son caractère exclusif. Plusieurs immeubles privés y ont été construits ou sont en construction. La résidence la plus connue est celle de Saad Hariri.
Une certaine élite y apprécie le calme et sans aucun doute la sécurité qui y est draconienne. Wadi Abou Jmil est devenu ainsi un village privé pour millionnaires. Les rues Alliance, Wadi Abou Jmil et de France sont devenues des voies privées où les déplacements sont filtrés. Le projet RHR qui est proche de la synagogue comportera une poignée de villas indépendantes avec des jardins privés. La construction devrait démarrer prochainement.
Si la vocation résidentielle de Wadi Abou Jmil connaît une reconversion réussie, à l’opposé sa structure commerciale peine à s’imposer. Pourtant situées le long d’un axe très fréquenté (celui qui borde l’école Besançon) et bénéficiant d’une excellente visibilité, beaucoup de boutiques au rez-de-chaussée des projets Wadi Hills et Wadi Grand Residence n’arrivent pas à s’écouler tant à la vente qu’à la location. Le secteur est fortement pénalisé par les mesures de sécurité qui imposent la présence de blocs de béton empêchant les voitures des clients de se garer. Ceci nuit totalement l’activité commerciale. Étant donné que les piétons y sont également inexistants, les commerçants ont désormais un intérêt limité pour le quartier. Pourtant, Élie Saab y a sa salle d’exposition et le restaurant Sultan Ibrahim y est implanté depuis de nombreuses années. Les loyers ne devraient pas y dépasser les 500 à 600 dollars par m2.
Le quartier est structuré autour de six projets d’envergure : Wadi Hills, The Courtyard, Wadi Grand Residence, Beirut Square (qui est actuellement en construction) et The Pavillions. Ensemble, ils totalisent 81 323 m2 et 239 appartements. La surface moyenne y est de 340 m2, soit 3 % de moins que la moyenne globale actuelle au centre-ville.
Selon l’agence de conseil en immobilier Ramco, les prix après négociation commencent à partir de 6 000 dollars par m2. Cette valeur en fait l’un des quartiers les moins chers du centre-ville.
Malgré des produits de qualité, les ventes ne sont pas exceptionnelles. Pourtant terminés depuis plusieurs années dans certains cas, beaucoup d’immeubles ont encore plusieurs unités invendues. L’une des raisons tient au fait que les prix y sont souvent surcotés. Également, certains produits présentent quelques défauts (emplacements, manque de luminosité, trop bruyants). Ainsi, plus de 75 unités y seraient encore à la vente à ce jour.
Si les ventes d’appartements marquent le pas, au contraire, Wadi Abou Jmil semble de plus en plus recherché pour son caractère exclusif. Plusieurs immeubles privés y ont été construits ou sont en construction. La résidence la plus connue est celle de Saad Hariri.
Une certaine élite y apprécie le calme et sans aucun doute la sécurité qui y est draconienne. Wadi Abou Jmil est devenu ainsi un village privé pour millionnaires. Les rues Alliance, Wadi Abou Jmil et de France sont devenues des voies privées où les déplacements sont filtrés. Le projet RHR qui est proche de la synagogue comportera une poignée de villas indépendantes avec des jardins privés. La construction devrait démarrer prochainement.
Si la vocation résidentielle de Wadi Abou Jmil connaît une reconversion réussie, à l’opposé sa structure commerciale peine à s’imposer. Pourtant situées le long d’un axe très fréquenté (celui qui borde l’école Besançon) et bénéficiant d’une excellente visibilité, beaucoup de boutiques au rez-de-chaussée des projets Wadi Hills et Wadi Grand Residence n’arrivent pas à s’écouler tant à la vente qu’à la location. Le secteur est fortement pénalisé par les mesures de sécurité qui imposent la présence de blocs de béton empêchant les voitures des clients de se garer. Ceci nuit totalement l’activité commerciale. Étant donné que les piétons y sont également inexistants, les commerçants ont désormais un intérêt limité pour le quartier. Pourtant, Élie Saab y a sa salle d’exposition et le restaurant Sultan Ibrahim y est implanté depuis de nombreuses années. Les loyers ne devraient pas y dépasser les 500 à 600 dollars par m2.