La fondation de la multinationale suédoise Ikéa propose des prototypes de logements en kit à monter par les réfugiés et déplacés. Douze unités devraient être testées au Liban dans les prochains mois.
La fondation Ikéa a financé le développement et la production de prototypes de logements en dur et en kit à destination des réfugiés et des déplacés. Le programme est réalisé en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Les prototypes sont en phase de test. Douze d’entre eux sont arrivés au siège du HCR à Beyrouth. Ils y sont stationnés dans l’attente de la décision du gouvernement libanais de pouvoir les tester sur le terrain.
Ce programme de la fondation Ikéa « Design a better home for refugees », a été dévoilé le 20 juin, lors de la journée mondiale des réfugiés. Il est le résultat de deux ans de recherches menées par des designers suédois membres de la Refugee Housing Unit (une filiale de l’organisation caritative suédoise Stiftelsen Svensk Industridesign) en collaboration avec le HCR et financé par la fondation du groupe pour un budget de 4,4 millions de dollars.
Les murs de ces abris sont composés de matériels légers pouvant isoler de la chaleur et du froid et remplacer les tentes soumises aux conditions climatiques qui ne tiennent pas plus de six mois en moyenne. Plus robustes, les logements en kit ont une durée de vie de trois ans selon leurs créateurs. Le toit est muni de panneaux solaires. Les responsables du programme au sein de la fondation expliquent vouloir permettre aux organisations internationales de faire des économies en leur fournissant des logements plus durables « tout en redonnant un sentiment de dignité aux réfugiés ». S’ils étaient produits en série, le coût estimé à terme serait de 1000 dollars l’unité.
Au total, une cinquantaine d’abris ont été envoyés dans trois pays tests. Outre le Liban, l’Ethiopie et l’Irak ont également reçu des prototypes. Au HCR de Beyrouth le département de la communication explique que si le gouvernement libanais accepte, ils seront dans un premier temps testés sur un terrain neutre, éloignée des grandes régions d’accueil des réfugiés afin de ne pas susciter parmi eux des attentes précoces. Une période de six mois d’observation encadrée par des équipes de la fondation afin de voir comment les logements s’insèrent dans l’environnent et comment ils sont reçus par la population visée. Le Liban compte début juillet plus de 600 000 réfugiés enregistrés auprès du HCR.
La fondation Ikéa a financé le développement et la production de prototypes de logements en dur et en kit à destination des réfugiés et des déplacés. Le programme est réalisé en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Les prototypes sont en phase de test. Douze d’entre eux sont arrivés au siège du HCR à Beyrouth. Ils y sont stationnés dans l’attente de la décision du gouvernement libanais de pouvoir les tester sur le terrain.
Ce programme de la fondation Ikéa « Design a better home for refugees », a été dévoilé le 20 juin, lors de la journée mondiale des réfugiés. Il est le résultat de deux ans de recherches menées par des designers suédois membres de la Refugee Housing Unit (une filiale de l’organisation caritative suédoise Stiftelsen Svensk Industridesign) en collaboration avec le HCR et financé par la fondation du groupe pour un budget de 4,4 millions de dollars.
Les murs de ces abris sont composés de matériels légers pouvant isoler de la chaleur et du froid et remplacer les tentes soumises aux conditions climatiques qui ne tiennent pas plus de six mois en moyenne. Plus robustes, les logements en kit ont une durée de vie de trois ans selon leurs créateurs. Le toit est muni de panneaux solaires. Les responsables du programme au sein de la fondation expliquent vouloir permettre aux organisations internationales de faire des économies en leur fournissant des logements plus durables « tout en redonnant un sentiment de dignité aux réfugiés ». S’ils étaient produits en série, le coût estimé à terme serait de 1000 dollars l’unité.
Au total, une cinquantaine d’abris ont été envoyés dans trois pays tests. Outre le Liban, l’Ethiopie et l’Irak ont également reçu des prototypes. Au HCR de Beyrouth le département de la communication explique que si le gouvernement libanais accepte, ils seront dans un premier temps testés sur un terrain neutre, éloignée des grandes régions d’accueil des réfugiés afin de ne pas susciter parmi eux des attentes précoces. Une période de six mois d’observation encadrée par des équipes de la fondation afin de voir comment les logements s’insèrent dans l’environnent et comment ils sont reçus par la population visée. Le Liban compte début juillet plus de 600 000 réfugiés enregistrés auprès du HCR.