
50 000 cols annuels. « Nos ventes connaissent une croissance régulière, mais nous n’avons pas l’intention d’augmenter ces volumes. Nous souhaitons rester sur une identité haut de gamme, à destination des connaisseurs. »
En terme de production, Château Marsyas et son petit frère B-qaā repose sur les mêmes principes de culture et d’élevage avec en particulier une “sélection parcellaire” : « Nous réservons les parcelles les plus qualitatives au Château ; les terroirs moins complexes, plus jeunes vont à ce second vin. »
Pour Marsyas, la différence se joue sur le positionnement : B-qaā est un milieu de gamme, qui se vendra 16 à 17 dollars la bouteille dans le commerce quand le Château tourne, lui, autour de 25 à 30 dollars, selon les millésimes. Autre marque de distinction : sa cible. « De jeunes adultes, avec une approche plus décontractée de la dégustation », relève Sandro Saadé. D’ailleurs, l’étiquette aux codes graphiques modernes bouscule les us un rien vieillots, auxquels certains domaines libanais ont habitué leur public.
Assemblage de cabernet-sauvignon (70 %), de syrah et d’une pointe de mourvèdre, ce vin a été élevé en fûts entre 8 à 10 mois. Ce qui en fait un vin certes moins puissant, mais qui allie finesse et minéralité.