Après FAL Towers, à Furn el-Hayek, l’architecte-promoteur Walid Tabet lance un nouveau projet résidentiel, Sursock 120, dans le quartier éponyme.

À quand remonte l’acquisition de cette parcelle ?
Il y a deux-trois ans, nous avons eu un coup de foudre pour cet emplacement qui avait du potentiel. À l’intersection des rues Saint-Nicolas et Georges Choueiri, il y a les nouveaux immeubles Mouawad et Sursock, puis la propriété Manasseh. Chacun a des jardins et chacun est en retrait par rapport à la rue. Cela donne de beaux dégagements.

Comment se structure le projet Sursock 120 ?

L’immeuble a 11 unités avec dix simplex de 433 à 450 m2 avec de trois à quatre chambres à coucher et quatre places de parking. Les deux derniers étages sont un duplex de 627 m2. Les hauteurs sous plafond sont de 3,1 m après la pose du carrelage. Le projet est collé à l’immeuble adjacent. Nous avons ainsi un jardin et une allée pour que les voitures puissent arriver directement à l’entrée du lobby. C’est un petit projet pour des clients qui veulent fuir les tours avec des dizaines de copropriétaires.
 
La renommée de Sursock est-elle toujours aussi forte ?
Dans le haut de gamme à Achrafié, il y a Furn el-Hayek et Sursock. Chacun se complète sans se faire concurrence. Sursock a une image bourgeoise et cossue. C’est une adresse purement résidentielle. À l’opposé, Furn el-Hayek offre un cadre plus hétéroclite avec des appartements de luxe, des boutiques et des restaurants.
 
Quand avez-vous commencé la commercialisation du projet ?
Depuis la destruction de l’ancienne structure, les gens nous contactent. Pourtant, nous n’avons pas encore annoncé le projet, ni affiché nos coordonnées. Mais les personnes vraiment intéressées par Sursock font l’effort de se renseigner et de venir à nous.
 
Quel est votre prix de vente ?
Les simplex sont affichés de 2 400 000 à 3 300 000 dollars.
 
Comment analysez-vous le marché immobilier actuel ?
Le marché immobilier libanais traverse une période de stabilité. Mais il s’agit d’une phase temporaire. Le marché reste sain et ne peut pas chuter. Il peut ralentir, se réajuster, mais pas s’effondrer. Il n’a rien à voir avec le marché immobilier de Dubaï qui est dominé par le jeu spéculatif.
 
Où en êtes-vous avec votre autre projet FAL Towers ?
Situé rue Ghandour al-Saad, FAL Towers est un projet de 36 appartements avec des simplex d’environ 500 à 700 m2. Les premiers résidents pourront y habiter dès le début 2012. 
 
Avec la crise actuelle, referiez-vous ce projet avec des surfaces aussi grandes ?
Oui, puisque nous estimons que l’emplacement, les dégagements et l’adresse se prêtent à ce type de produit.
 
Quel est votre taux de vente ?
Il nous reste quelques unités encore sur le marché, principalement des appartements de 700 m2. Les premières disponibilités sont proposées à partir de 5 500 dollars le m2.
 
Avez-vous des demandes malgré le ralentissement des ventes des produits haut de gamme ?
Depuis 2011, nous avons reçu une dizaine de demandes sérieuses. Leurs contre-offres ont été refusées. Les gens veulent tous négocier. Mais connaissant notre coût de construction et le produit que nous délivrons, nous ne sommes pas flexibles. Nous préférons ne pas brader ces biens. 
 
À l’avenir, vers quels créneaux allez-vous vous orienter ?
Avec FAL Towers et Sursock 120, nous savons que nos produits s’adressent à une minorité de Libanais qui attendent des prestations impeccables. Mais il y a aussi une majorité de Libanais qui veulent vivre dans de petits logements décents et fonctionnels. C’est pour cela que nous allons développer prochainement un complexe résidentiel de 45 000 m2 avec environ 300 appartements de 150 m2 en périphérie de Beyrouth.