La compagnie CGI SAL (Conseil et gestion immobilière) va prochainement démarrer la commercialisation de son nouveau projet Urban Dreams, situé dans le secteur de la Corniche du Fleuve. Avec ses deux autres projets à Gemmayzé et Abdel Wahab el-Inglizi, CGI SAL compte livrer environ 110 000 m2 d’ici à 2015. Entretien avec Aboudi Farkouh, directeur général adjoint.
À quand remonte votre investissement à la Corniche du Fleuve ?
L’acquisition de la parcelle qui fait environ 4 000 m2 date de septembre 2010. À cette époque, nous étions à la recherche d’un investissement en bordure d’Achrafié. Les prix des terrains et des appartements avaient tellement augmenté au cours des dernières années dans les beaux quartiers traditionnels que nous avons voulu explorer de nouvelles régions. Nos recherches se sont orientées vers Mar Mikhaël, la Quarantaine, Badaro et la Corniche du Fleuve.
Pourquoi finalement la Corniche du Fleuve ?
Une opportunité s’est présentée. Nous l’avons saisie. La Corniche du Fleuve est un nouveau quartier avec un fort potentiel de développement. Il est facile d’accès et se trouve aux portes de la ville. De nombreux projets résidentiels dessinés par des architectes locaux de renom y sont en cours de construction. Cela va être le nouveau Soho de Beyrouth. Ainsi, cette ancienne zone industrielle va devenir un secteur résidentiel pour les artistes et les jeunes aisés branchés, ainsi que pour les couples sophistiqués.
Comment se structure le projet ?
Urban Dreams se compose d’une centaine d’appartements de 100 à 250 m2 avec une à trois chambres à coucher. Ce choix de superficies répond à la demande actuelle du marché. Beaucoup de personnes recherchent de petites surfaces à des prix abordables dans la capitale.
Qui est l’architecte du projet ?
Après des entretiens avec plusieurs architectes, nous avons choisi de travailler avec Issam Barhouch. Il propose une architecture originale avec une façade en dégradé et des jardins suspendus. Le projet compte également de nombreuses terrasses et des appartements avec des doubles volumes.
Avez-vous commencé les ventes et quels sont vos prix ?
Aucune grille de prix n’a encore été établie. Nous attendons de déterminer notre coût de construction pour le faire. Mais nous avons déjà environ 25 % de réservation, d’abord le bouche-à-oreille au sein de notre groupe a bien fonctionné et puis les clients qui recherchaient de petites surfaces dans nos autres projets ont été orientés vers Urban Dreams.
Quelles nouvelles de vos projets Abdel Wahab 618 et Gemmayze Village ?
Nos taux de vente sont de 55 à 60 % pour les deux projets qui seront livrés en 2015. Nous sommes satisfaits de ces chiffres. Ces deux complexes résidentiels sont signés par de grands architectes et proposent des services : jardins privés, salle de sport et piscine… Ils totalisent environ 90 000 m2 de surfaces vendables.
Avec Urban Dreams, la surface résidentielle vendable totale approche 110 000 m2. Nous avons ainsi une grande variété d’appartements avec des surfaces multiples, de quoi satisfaire toutes les demandes.
Comment jugez-vous le marché immobilier ?
Le marché résidentiel s’oriente actuellement vers les petites surfaces. La demande concerne principalement les budgets de moins d’un million de dollars. Nous constatons que l’intérêt pour de grands appartements est moins fort qu’auparavant, mais cela n’est que temporaire. Aujourd’hui, avec le nombre de projets qui proposent de grands appartements, l’élite à la recherche de logements de 400 m2 et plus ne manque pas de choix. Mais avec le temps, puisque les promoteurs proposent de plus en plus de petits appartements, le stock des grandes surfaces va commencer à diminuer et ainsi la demande devrait repartir à la hausse.