Capstone Investment Group continue d’investir dans le carré d’or d’Achrafié.
Après Trabaud 1804, le groupe vient de démarrer la commercialisation du projet L’Héritage de Abdel Wahab. Entretien avec Ziad Maalouf, PDG du groupe.

Comment se structure L’Héritage ?
Le projet se compose de deux blocs indépendants dos à dos. La parcelle a deux façades, l’une donne sur la rue Bethléem, l’autre sur une impasse ombragée. Ces deux axes sont perpendiculaires à la rue Abdel Wahab el-Inglizi. L’Héritage compte 20 unités. Les huit premiers étages sont des simplex de 182 et 189 m2 avec trois chambres à coucher. Les deux niveaux sont des penthouses de 350 m2 avec des terrasses d’environ 100 m2 avec une piscine.

Comment justifiez-vous le choix des surfaces ?
Notre enquête a montré que la grande majorité des projets dans le carré d’or d’Achrafié propose des appartements de 300 à 400 m2 et négligent le créneau des surfaces d’environ 200 m2. Pourtant, il y a un intérêt pour de petits appartements haut de gamme dans ce quartier. L’Héritage répond à cette demande.

Quelles sont les spécificités du projet ?
Nous avons voulu une façade qui garde l’esprit du quartier Abdel Wahab el-Inglizi. Le cabinet d’architecture Batimat a utilisé la dénivellation du terrain pour avoir deux appartements sur chaque étage, mais décalé les uns des autres. Les simplex disposent de deux places de parking. Un véritable plus pour des unités inférieures à 200 m2. De plus, les plafonds ont une hauteur de 3,2 mètres. Le projet compte également un ascenseur panoramique.

À quand remonte l’acquisition de cette parcelle ?
Nous avons signé en août 2011. L’achat de cette parcelle de 560 m2 a été financé par un tour de table réunissant six investisseurs libanais et européens.

Comment avez-vous réuni les fonds ?
Les fonds ont été trouvés en l’espace de 10 jours. Au départ, nous avons contacté une trentaine de personnes pour les convaincre d’investir dans ce projet. Au final, nous avons amassé trois fois la valeur de la parcelle. La mise de départ a été au minimum de 500 000 dollars. Nous estimons que nos investisseurs peuvent doubler leur mise en l’espace de trois à quatre ans.

Comment financez-vous la construction du projet ?
Nous avons un prêt avec la Société générale de banque au Liban (SGBL) auquel nous pouvons ajouter quelques préventes.

Avez-vous commencé les ventes et quels sont vos prix de vente ?
Les ventes ont commencé en mars 2011. Notre grille de prix s’étire de 5 000 à 6 000 dollars le mètre carré, mais nous accordons actuellement une remise de 10 %. Cela permet d’avoir un premier prix d’environ 820 000 dollars. En l’espace de quelques jours, environ 20 % des unités ont déjà été vendues.

Quelles nouvelles de votre projet Trabaud 1804, également dans le carré d’or ?
Notre taux de vente est d’environ 75 %. Nous n’avons plus aucun appartement de 300 m2 de disponible et sept unités de 450 m2 sur neuf ont déjà été vendues. Nos clients sont uniquement des Libanais et principalement des expatriés.

En 2011, vous avez lancé une grosse campagne de publicité, quel bilan en tirez-vous ?
C’est positif. L’objectif était de se faire connaître et de séduire de nouveaux investisseurs pour qu’ils collaborent à nos projets. Finalement, l’année 2011 a été difficile pour tout le monde, mais la commercialisation de Trabaud 1804 n’a pas été affectée. Nous avons doublé nos ventes en 12 mois. Notre projet a séduit parce qu’il se trouve au cœur de Furn el-Hayek et qu’il offre des surfaces demandées.


Quel sera votre prochain projet ?
Nous allons investir dans l’immobilier d’affaires. Il y a une demande pour des bureaux haut de gamme. Nous ne privilégions pas nécessairement le centre-ville. Certains axes d’Achrafié facile d’accès ont autant de potentiel.