Après le lancement en 2009 de Sama Beirut qui sera avec 193 mètres la tour la plus haute du Liban, le groupe Antonios Projects vient de démarrer la construction de Point A, un immeuble de bureaux dans le secteur du Grand Lycée. Entretien avec Massaad Farès, directeur de Prime Consult, la société en charge de la commercialisation des projets développés par Antonios Projects.
À l’occasion du salon DREAM en octobre dernier, vous avez lancé une nouvelle campagne publicitaire pour Sama Beirut. Vous proposez désormais de petites surfaces. Pourquoi avoir modifié le découpage initial du projet ?
Cette initiative était le fruit d’un constat : depuis 2009, les ventes concernaient principalement les appartements situés entre le 16e et le 39e étage. Il nous fallait redynamiser les étages inférieurs, soit du 10e au 16e, puisque les premiers niveaux de Sama Beirut (du rez-de-chaussée au 10e étage) sont des boutiques et des bureaux. La décision a été prise de passer de trois à quatre unités en proposant des surfaces plus petites, soit de 194 à 291 m2.
Au final, combien d’appartements avez-vous ajouté ?
De 75 appartements, nous sommes passés à 81. Nous avons six unités de 194 m2 dont deux ont déjà été vendues ces dernières semaines. Avoir de petites superficies nous a permis également d’étoffer notre gamme de produits. Désormais, nous pouvons proposer des logements pour tous les budgets. Cette campagne publicitaire a donné un nouvel élan à Sama Beirut, puisque les demandes pour les grands appartements ont été relancées.
Qui sont les clients de Sama Beirut ?
Le projet s’adresse à des personnes modernes à la recherche d’un produit de qualité et design. Résider à Sama Beirut c’est adhérer à un mode de vie unique qui diffère des produits classiques en construction à Beyrouth. Les acheteurs sont libanais, seulement trois appartements ont été acquis par des ressortissants du Golfe. Soixante pour cent des Libanais sont des expatriés. Beaucoup viennent des États-Unis et d’Europe.
Quels sont vos prix de vente ?
Le premier niveau résidentiel se trouve au 10 étage. Les prix y varient de 4 900 à 5 600 dollars le m2. Le premier appartement de 194 m2 commence à 950 000 dollars.
Dans un contexte de stagnation du marché immobilier, quel bilan tirez-vous de la commercialisation du projet ?
À ce jour, les ventes représentent environ 130 millions de dollars, soit 40 % de la valeur de Sama Beirut. Environ 1 800 m2 de bureaux ont également été vendus. Les autres unités de bureaux seront mises sur le marché locatif. Il est vrai que le marché traverse une période d’accalmie, mais les demandes ne se sont pas arrêtées. Notre projet est de plus en plus connu et les clients qui nous contactent sont de plus en plus sérieux et à l’avance motivés d’acheter à Sama Beirut.
Antonios Projects vient également de lancer un nouveau projet de bureaux dans le secteur du Grand Lycée. Comment se déroule sa commercialisation ?
Six unités ont été vendues en un mois et plusieurs bureaux sont actuellement en négociation. La demande a été incroyable. Des dizaines de personnes dont des médecins et des avocats nous ont contactés. Environ 40 % du projet Point A sera à louer. Les prix de vente des bureaux qui seront livrés dans la structure béton varient entre 3 000 et 4 000 dollars le m2. Les surfaces varient de 55 à 195 m2.
Qui est derrière la société Antonios Projects et quels sont ses prochains projets ?
Fondé en 2006, le groupe est présidé par Fadi Antonios, un industriel libanais implanté depuis de nombreuses années aux Émirats arabes unis. Sa stratégie est de diversifier ses investissements immobiliers au Liban et ne pas se focaliser sur telle ou telle niche. Antonios Projects envisage de développer un complexe résidentiel sur une surface de 100 000 m2 dans le secteur de Mar Chaaya. Il pense également se lancer dans un investissement balnéaire sur le front de mer entre Jounié et Batroun.
Cette initiative était le fruit d’un constat : depuis 2009, les ventes concernaient principalement les appartements situés entre le 16e et le 39e étage. Il nous fallait redynamiser les étages inférieurs, soit du 10e au 16e, puisque les premiers niveaux de Sama Beirut (du rez-de-chaussée au 10e étage) sont des boutiques et des bureaux. La décision a été prise de passer de trois à quatre unités en proposant des surfaces plus petites, soit de 194 à 291 m2.
Au final, combien d’appartements avez-vous ajouté ?
De 75 appartements, nous sommes passés à 81. Nous avons six unités de 194 m2 dont deux ont déjà été vendues ces dernières semaines. Avoir de petites superficies nous a permis également d’étoffer notre gamme de produits. Désormais, nous pouvons proposer des logements pour tous les budgets. Cette campagne publicitaire a donné un nouvel élan à Sama Beirut, puisque les demandes pour les grands appartements ont été relancées.
Qui sont les clients de Sama Beirut ?
Le projet s’adresse à des personnes modernes à la recherche d’un produit de qualité et design. Résider à Sama Beirut c’est adhérer à un mode de vie unique qui diffère des produits classiques en construction à Beyrouth. Les acheteurs sont libanais, seulement trois appartements ont été acquis par des ressortissants du Golfe. Soixante pour cent des Libanais sont des expatriés. Beaucoup viennent des États-Unis et d’Europe.
Quels sont vos prix de vente ?
Le premier niveau résidentiel se trouve au 10 étage. Les prix y varient de 4 900 à 5 600 dollars le m2. Le premier appartement de 194 m2 commence à 950 000 dollars.
Dans un contexte de stagnation du marché immobilier, quel bilan tirez-vous de la commercialisation du projet ?
À ce jour, les ventes représentent environ 130 millions de dollars, soit 40 % de la valeur de Sama Beirut. Environ 1 800 m2 de bureaux ont également été vendus. Les autres unités de bureaux seront mises sur le marché locatif. Il est vrai que le marché traverse une période d’accalmie, mais les demandes ne se sont pas arrêtées. Notre projet est de plus en plus connu et les clients qui nous contactent sont de plus en plus sérieux et à l’avance motivés d’acheter à Sama Beirut.
Antonios Projects vient également de lancer un nouveau projet de bureaux dans le secteur du Grand Lycée. Comment se déroule sa commercialisation ?
Six unités ont été vendues en un mois et plusieurs bureaux sont actuellement en négociation. La demande a été incroyable. Des dizaines de personnes dont des médecins et des avocats nous ont contactés. Environ 40 % du projet Point A sera à louer. Les prix de vente des bureaux qui seront livrés dans la structure béton varient entre 3 000 et 4 000 dollars le m2. Les surfaces varient de 55 à 195 m2.
Qui est derrière la société Antonios Projects et quels sont ses prochains projets ?
Fondé en 2006, le groupe est présidé par Fadi Antonios, un industriel libanais implanté depuis de nombreuses années aux Émirats arabes unis. Sa stratégie est de diversifier ses investissements immobiliers au Liban et ne pas se focaliser sur telle ou telle niche. Antonios Projects envisage de développer un complexe résidentiel sur une surface de 100 000 m2 dans le secteur de Mar Chaaya. Il pense également se lancer dans un investissement balnéaire sur le front de mer entre Jounié et Batroun.