Les centres commerciaux ont beau se multiplier dans l’agglomération beyrouthine, la rue Hamra demeure l’une des adresses commerciales les plus recherchées de la capitale. La demande y est croissante, le taux d’occupation y est l’un des plus élevés parmi les autres centralités marchandes et les loyers ne cessent de grimper. Les prix sont notamment dopés par les plus grandes enseignes locales et les franchises internationales.
Longtemps sous-estimée par les commerçants et les restaurateurs au profit du centre-ville ou de Verdun, Hamra connaît un retour en grâce remarqué et spectaculaire.
Selon la société Ramco Real Estate Advisers, la moyenne des loyers se situerait entre 1 000 et 1 200 dollars le m2 annuel bien que pour certains petits emplacements, des propriétaires n’hésitent plus à afficher parfois entre 1 300 et 1 400 dollars le m2.
Cette inflation ne signifie pas nécessairement une montée en gamme des enseignes. Première destination piétonne de jour comme de nuit de Beyrouth, la rue Hamra s’adresse essentiellement au grand public : la cible préférée des franchises d’habillement moyen de gamme et des marques issues de la restauration rapide.
Paradoxalement l’entrée de la rue Hamra est la moins dynamique. Le secteur qui s’étire de l’immeuble Fransabank (plus connu sous le nom Étoile) au centre Broadway est surtout une zone institutionnelle avec la proximité de la Banque centrale et les ministères du Tourisme et de l’Information. À laquelle, il faut ajouter la présence de cinq banques. Les horaires de fonctionnement de ces établissements pénalisent le flux piétonnier à partir de l’après-midi. Toutefois, l’activité autour des pubs du centre Estral et la présence des enseignes Kabab-ji et Dunkin’ Donuts permettent de maintenir une certaine animation.
La zone la plus convoitée par les professionnels se situe au cœur de la rue Hamra, soit du café Costa à l’ABC (intersection avec la rue Jeanne d’Arc qui mène à l’AUB). Les grandes marques internationales comme Vero Moda, Jack & Jones, La Senza, H&M, Mothercare et American Eagle Outfitters y imposent leur loi et trustent les meilleurs emplacements. Il s’avère que ces géants tenus par les plus importants groupes de commerçants du Moyen-Orient sont les seuls capables d’assumer des loyers devenus exorbitants. Obtenir un local à moins de 1 000 dollars le m2 est un miracle. Les disponibilités sont rares et sont bloquées par le maintien de boutiques bénéficiant d’anciens loyers. Les indemnités pour quitter les lieux sont souvent surréalistes.
La fin de la rue Hamra à partir du centre Strand est devenue la chasse gardée de la restauration rapide : sandwiches, fast-food, cafés, glaciers, pizzerias, rôtisserie de poulets, hamburgers, hot-dog, manakiches, etc. On est loin de la grande gastronomie et des cafés-trottoirs d’antan de Hamra tels que Horse Shoe, Modca, Le Café de Paris.
Mais les clients en redemandent et les professionnels du secteur cherchent par tous les moyens à y être présents. Certains grands noms du secteur y sont désormais implantés : Roadster Diner, Classic Burger, Lina’s, Zaatar Wa Zeit, Leil Nhar. Il ne manque plus que Mc Do et Burger King pour compléter le tableau. À ce jeu de l’offre et de la demande, cette partie de la rue a connu une inflation considérable au cours des dernières années avec une hausse de 40 % depuis 2009. Toutefois, certains loyers demandés au-delà de 1 200 dollars le m2 fragilisent la rentabilité de certains locaux pour preuve les fermetures passées des franchises Nandos et Applebee’s. D’autres déconvenues ne sont pas à exclure.
Longtemps sous-estimée par les commerçants et les restaurateurs au profit du centre-ville ou de Verdun, Hamra connaît un retour en grâce remarqué et spectaculaire.
Selon la société Ramco Real Estate Advisers, la moyenne des loyers se situerait entre 1 000 et 1 200 dollars le m2 annuel bien que pour certains petits emplacements, des propriétaires n’hésitent plus à afficher parfois entre 1 300 et 1 400 dollars le m2.
Cette inflation ne signifie pas nécessairement une montée en gamme des enseignes. Première destination piétonne de jour comme de nuit de Beyrouth, la rue Hamra s’adresse essentiellement au grand public : la cible préférée des franchises d’habillement moyen de gamme et des marques issues de la restauration rapide.
Paradoxalement l’entrée de la rue Hamra est la moins dynamique. Le secteur qui s’étire de l’immeuble Fransabank (plus connu sous le nom Étoile) au centre Broadway est surtout une zone institutionnelle avec la proximité de la Banque centrale et les ministères du Tourisme et de l’Information. À laquelle, il faut ajouter la présence de cinq banques. Les horaires de fonctionnement de ces établissements pénalisent le flux piétonnier à partir de l’après-midi. Toutefois, l’activité autour des pubs du centre Estral et la présence des enseignes Kabab-ji et Dunkin’ Donuts permettent de maintenir une certaine animation.
La zone la plus convoitée par les professionnels se situe au cœur de la rue Hamra, soit du café Costa à l’ABC (intersection avec la rue Jeanne d’Arc qui mène à l’AUB). Les grandes marques internationales comme Vero Moda, Jack & Jones, La Senza, H&M, Mothercare et American Eagle Outfitters y imposent leur loi et trustent les meilleurs emplacements. Il s’avère que ces géants tenus par les plus importants groupes de commerçants du Moyen-Orient sont les seuls capables d’assumer des loyers devenus exorbitants. Obtenir un local à moins de 1 000 dollars le m2 est un miracle. Les disponibilités sont rares et sont bloquées par le maintien de boutiques bénéficiant d’anciens loyers. Les indemnités pour quitter les lieux sont souvent surréalistes.
La fin de la rue Hamra à partir du centre Strand est devenue la chasse gardée de la restauration rapide : sandwiches, fast-food, cafés, glaciers, pizzerias, rôtisserie de poulets, hamburgers, hot-dog, manakiches, etc. On est loin de la grande gastronomie et des cafés-trottoirs d’antan de Hamra tels que Horse Shoe, Modca, Le Café de Paris.
Mais les clients en redemandent et les professionnels du secteur cherchent par tous les moyens à y être présents. Certains grands noms du secteur y sont désormais implantés : Roadster Diner, Classic Burger, Lina’s, Zaatar Wa Zeit, Leil Nhar. Il ne manque plus que Mc Do et Burger King pour compléter le tableau. À ce jeu de l’offre et de la demande, cette partie de la rue a connu une inflation considérable au cours des dernières années avec une hausse de 40 % depuis 2009. Toutefois, certains loyers demandés au-delà de 1 200 dollars le m2 fragilisent la rentabilité de certains locaux pour preuve les fermetures passées des franchises Nandos et Applebee’s. D’autres déconvenues ne sont pas à exclure.