La banque d'investissement EFG-Hermes a prévu un taux de croissance du PIB réel à 1,5% en 2013 au Liban, en hausse par rapport au 1% enregistré en 2012, mais toujours lié aux développements en Syrie.

EFG-Hermes a par ailleurs considéré que la croissance des bénéfices du secteur bancaire libanais demeurerait lente en 2013. Selon le rapport, le conflit régional a causé des répercussions négatives sur la confiance du consommateur et celle des investisseurs entre 2011 et 2012.

Les touristes, principalement ceux venant des pays du Golfe, ont été dissuadés de se rendre au Liban, après plusieurs avertissements de leurs gouvernements respectifs. Des appels qui ont profondément affecté le secteur touristique libanais, moteur de la croissance économique du pays.

En ce qui concerne la croissance des prêts pour les banques libanaises, EFG-Hermes a indiqué s’attendre à une légère augmentation en 2013. En 2012, la croissance des crédits octroyés a été négativement affectée par la baisse du portefeuille de prêts en Syrie de 50% en moyenne due à la dévaluation de la livre syrienne.