La chaîne de télévision publique libanaise Télé-Liban (TL) a signé deux accords de coopération avec la France et la Chine. « Nous voulons redynamiser Télé-Liban », explique le ministre sortant de l’Information Walid Daouk.
Fin mars, TL a signé avec France 24 un accord l’autorisant à émettre deux heures quotidiennes de programmes de France 24 en arabe. « Télé-Liban peut choisir parmi les 19 programmes que nous mettons à sa disposition », a annoncé Marc Saïkali, nouveau directeur de la chaîne, lors de la conférence de presse organisée à cet effet. Au-delà de la coopération culturelle, « France 24 cherche également à étendre sa couverture », explique le directeur. La chaîne, qui émet en français, anglais et arabe, revendique une audience hebdomadaire de 45 millions de personnes.
Au Liban, une bonne partie des foyers y ont déjà accès par le câble, légal ou illégal. Le ministère des Télécoms estime que 95 % des foyers libanais (environ un million) reçoivent la télévision via le satellite, le reste y accédant sur les ondes hertziennes.
Cet accord est en fait l’un des quatre volets du protocole signé par Walid Daouk et l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF) en novembre 2012, qui prévoit également une coopération entre RFI et Radio-Liban, une coopération multimédia et une formation avec l’Université libanaise.
L’AEF, créée en 2008, est une société anonyme dont le capital est détenu par l’État. Elle regroupe la chaîne France 24, la radio arabophone Monte-Carlo Doualiya, la radio internationale RFI et une partie de la chaîne de télévision TV5 Monde, qui devrait bientôt être cédée à France Télévisions (l’organisme public qui regroupe France 2, France 3 et France 5). L’AEF emploie 2 000 salariés et bénéficie d’un budget de 230 millions d’euros en 2013.
Par ailleurs, Télé-Liban a signé un accord en avril avec l’Administration chinoise d’État de la radio, des films et de la télévision (SARFT). « L’objectif est d’améliorer la compréhension entre les deux cultures », note Walid Daouk. Un échange de programmes est prévu, de même que la formation des équipes de Télé-Liban, et un don d’équipements. La télévision chinoise dispose d’un desk arabe en Chine. « Ils sont intéressés par notre expertise en la matière », déclare Walid Daouk.
La SARFT dépend directement du Conseil d’État de la République populaire de Chine et supervise la radio, la télévision et l’industrie du film. Elle est également responsable de la censure de tout contenu pouvant offenser le gouvernement chinois ou les standards culturels chinois.
Télé-Liban est née en 1977 de la fusion de CLT et de Télé-Orient. Elle souffre de dettes considérables, de problèmes bureaucratiques aggravés par des considérations politiciennes et d’un manque de moyens. Ses équipements sont vieux et usagés, ses programmes les plus populaires consistent en des rediffusions de shows des années 1960. Pour les diversifier, Walid Daouk affirme qu’il est également « à un stade avancé de pourparlers avec la BBC, pour bénéficier de leurs programmes, et nous avons entamé des discussions avec le Japon ».
Télé-Liban fonctionne avec un budget mensuel de 355 000 dollars environ et quelque 220 employés. Sa richesse réside dans ses archives, conservées dans des conditions précaires. « Les seules dépenses que je fais sont pour leur conservation », note Walid Daouk.
Fin mars, TL a signé avec France 24 un accord l’autorisant à émettre deux heures quotidiennes de programmes de France 24 en arabe. « Télé-Liban peut choisir parmi les 19 programmes que nous mettons à sa disposition », a annoncé Marc Saïkali, nouveau directeur de la chaîne, lors de la conférence de presse organisée à cet effet. Au-delà de la coopération culturelle, « France 24 cherche également à étendre sa couverture », explique le directeur. La chaîne, qui émet en français, anglais et arabe, revendique une audience hebdomadaire de 45 millions de personnes.
Au Liban, une bonne partie des foyers y ont déjà accès par le câble, légal ou illégal. Le ministère des Télécoms estime que 95 % des foyers libanais (environ un million) reçoivent la télévision via le satellite, le reste y accédant sur les ondes hertziennes.
Cet accord est en fait l’un des quatre volets du protocole signé par Walid Daouk et l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF) en novembre 2012, qui prévoit également une coopération entre RFI et Radio-Liban, une coopération multimédia et une formation avec l’Université libanaise.
L’AEF, créée en 2008, est une société anonyme dont le capital est détenu par l’État. Elle regroupe la chaîne France 24, la radio arabophone Monte-Carlo Doualiya, la radio internationale RFI et une partie de la chaîne de télévision TV5 Monde, qui devrait bientôt être cédée à France Télévisions (l’organisme public qui regroupe France 2, France 3 et France 5). L’AEF emploie 2 000 salariés et bénéficie d’un budget de 230 millions d’euros en 2013.
Par ailleurs, Télé-Liban a signé un accord en avril avec l’Administration chinoise d’État de la radio, des films et de la télévision (SARFT). « L’objectif est d’améliorer la compréhension entre les deux cultures », note Walid Daouk. Un échange de programmes est prévu, de même que la formation des équipes de Télé-Liban, et un don d’équipements. La télévision chinoise dispose d’un desk arabe en Chine. « Ils sont intéressés par notre expertise en la matière », déclare Walid Daouk.
La SARFT dépend directement du Conseil d’État de la République populaire de Chine et supervise la radio, la télévision et l’industrie du film. Elle est également responsable de la censure de tout contenu pouvant offenser le gouvernement chinois ou les standards culturels chinois.
Télé-Liban est née en 1977 de la fusion de CLT et de Télé-Orient. Elle souffre de dettes considérables, de problèmes bureaucratiques aggravés par des considérations politiciennes et d’un manque de moyens. Ses équipements sont vieux et usagés, ses programmes les plus populaires consistent en des rediffusions de shows des années 1960. Pour les diversifier, Walid Daouk affirme qu’il est également « à un stade avancé de pourparlers avec la BBC, pour bénéficier de leurs programmes, et nous avons entamé des discussions avec le Japon ».
Télé-Liban fonctionne avec un budget mensuel de 355 000 dollars environ et quelque 220 employés. Sa richesse réside dans ses archives, conservées dans des conditions précaires. « Les seules dépenses que je fais sont pour leur conservation », note Walid Daouk.