Avec une trentaine d’immeubles d’affaires, les secteurs Saïfi et Gemmayzé constituent une destination d’affaires parmi les plus appréciées d’Achrafié.
Les bureaux se concentrent principalement dans trois secteurs géographiques (l’avenue Charles Hélou – l’axe al-Arz-Pasteur et la rue Gouraud).
Toutefois, le stock de Saïfi-Gemmayzé pèche par son ancienneté et souffre d’un manque insoluble de places de parking. Néanmoins, avec des loyers s’étirant de 175 à 275 dollars le m2, ce stock s’affirme comme une bonne alternative aux bureaux du centre-ville situés à quelques minutes qui de leur côté affichent une moyenne entre 275 et 300 dollars le m2 annuel.
Au nord-est de Gemmayzé, la rue Pasteur est une destination d’affaires reconnue. 
De l’église Saint-Antoine des maronites à l’hôpital des Sœurs du Rosaire, le secteur compte plusieurs immeubles de qualité avec des entrées entretenues et des places de parking en sous-sol. On y trouve également des immeubles bas de gamme et de nombreux bureaux situés dans des immeubles résidentiels.
La rue Pasteur a une bonne accessibilité. C’est aussi un axe relativement large. Certains bureaux peuvent même bénéficier de vues dégagées sur le port de Beyrouth.
Les bureaux propres avec un nombre de parkings suffisant peuvent se louer sur la base de 225 à 275 dollars le m2 par an. À l’opposé, l’ancien stock est à la peine. Ainsi certains produits sont sur le marché depuis de nombreux mois. Mal entretenus et sans parking, ils manquent d’atouts pour séduire d’éventuelles compagnies. Les taux de vacances sont aussi liés à la surface des bureaux. Les unités de 250 à 300 m2 trouvent difficilement preneur, alors que la demande est principalement orientée vers des 100 à 150 m2.
À la lisière du centre-ville, l’avenue Charles Hélou et la rue al-Arz jouissent d’une situation géographique parfaite.
Cependant, la grande majorité du stock de bureaux y est vieillissante comme le prouve plusieurs immeubles de la rue al-Arz. L’absence de parkings privés comme la rareté des parkings publics sont des handicaps.
La grille des loyers varie d’un produit à l’autre de 175 à 250 dollars le m2 par an.
Mais le secteur bénéficie d’un potentiel évident. De nombreuses parcelles abandonnées seraient idéales pour de futurs développements d’affaires qui seraient le cas échéant de 30 à 40 % moins chers que le stock du centre-ville.
Avec ses perpendiculaires, la rue Gouraud ne compte que quatre immeubles de bureaux.
La rue n’a jamais été une adresse d’affaires et l’évolution urbaine actuelle le confirme. L’absence de parkings est une contrainte très importante. Pourtant, la notoriété de la rue Gouraud n’est plus à faire et les loyers de 175 à 200 dollars le m2 annuel pourraient séduire de jeunes start-up et de petites sociétés à la recherche d’un produit bon marché.
Pourtant, aucun promoteur depuis quinze ans ne s’y est aventuré à construire un immeuble de bureaux – sans doute la meilleure preuve que la demande est plutôt focalisée vers les rues Pasteur et al-Arz.
De plus, la rareté des parcelles disponibles le long de la rue Gouraud ne permet pas d’éventuels projets.
L’avenir de la rue Gouraud est plutôt orienté vers le résidentiel, l’hôtellerie et la restauration.