L’immobilier d’affaires a le vent en poupe – environ 30 projets de bureaux sont actuellement en cours de construction à Beyrouth. Parmi eux, une minorité des promoteurs cible plus particulièrement le créneau des cliniques en s’implantant à proximité des hôpitaux de la capitale. Une stratégie qui s’avère payante. Puisque ce segment d’activité offre l’immense avantage de présenter des taux de vente supérieurs aux autres projets.
Selon The Quarterly de la société Ramco Real Estate Advisers, quatre immeubles de cliniques sont sur le marché actuellement.
Longtemps négligé par les promoteurs pendant plusieurs années au profit d’immeubles résidentiels, l’immobilier d’entreprise connaît un nouveau dynamisme. Heureusement parce que l’absence de nouveaux projets depuis une dizaine d’années a entraîné une attente entre autres de la part de nombreux jeunes médecins fraîchement diplômés qui n’arrivaient pas à trouver des locaux décents sur le marché.
Hormis ceux qui opèrent au sein des principaux établissements beyrouthins, beaucoup de médecins ont besoin de locaux privés pour recevoir leurs clients. Leur intérêt est d’autant plus grand si ce cabinet se trouve à proximité d’un hôpital de renom.
La demande se focalise sur de petites unités. Sur les quatre projets recensés, les surfaces varient de 59 à 120 m2 en incluant une part des espaces communs (couloir, escalier et ascenseur). Au final, les promoteurs fournissent un espace ouvert qui sera ensuite réaménagé par les propriétaires. Le plus souvent, ces derniers n’ont besoin que d’une réception, d’une salle d’attente et d’un à deux cabinets.
D’un quartier à l’autre, les prix font le grand écart mais globalement la valeur d’une clinique oscille de 400 000 à 450 000 dollars. La proximité de l’AUBMC se paie au prix fort, les prix s’envolent entre 5 000 et 5 600 dollars le m2. C’est 15 % de plus que la valeur d’un appartement moyen dans le même quartier. À Achrafié, à proximité de l’Hôtel-Dieu, les prix varient de 3 000 à 4 000 dollars le m2 mais pour des produits livrés à l’état brut (c’est-à-dire en béton).
Ainsi, le créneau des cliniques a de beaux jours devant lui. Les opportunités ne manquent pas et certains secteurs géographiques de Beyrouth sont encore non exploités.
Le bon taux de vente des deux projets autour de l’AUBMC laisse penser que le créneau n’est pas encore épuisé. Pourtant plus de 110 cliniques y sont en construction. Quelle que soit la dégradation sécuritaire locale et régionale, les ventes n’ont jamais fléchi depuis 2011 et 2012. Malgré une date de livraison d’ici à la fin 2014, chacun affiche déjà plus de 80 % d’occupation. Un troisième projet aurait encore sa place surtout que Hamra compte plusieurs hôpitaux secondaires comme Trad, Najjar et Bekhazi. Ras Beyrouth est inévitablement la première destination hospitalière du Liban.
Malgré leur potentiel, les secteurs autour de l’Hôpital orthodoxe à Geitaoui et l’Hôpital Makassed à Tarik el-Jdidé ne comptent aucun projet de cabinets médicaux. Les promoteurs seraient avisés de se tourner dans cette direction pour y trouver de nouvelles opportunités.
Selon The Quarterly de la société Ramco Real Estate Advisers, quatre immeubles de cliniques sont sur le marché actuellement.
Longtemps négligé par les promoteurs pendant plusieurs années au profit d’immeubles résidentiels, l’immobilier d’entreprise connaît un nouveau dynamisme. Heureusement parce que l’absence de nouveaux projets depuis une dizaine d’années a entraîné une attente entre autres de la part de nombreux jeunes médecins fraîchement diplômés qui n’arrivaient pas à trouver des locaux décents sur le marché.
Hormis ceux qui opèrent au sein des principaux établissements beyrouthins, beaucoup de médecins ont besoin de locaux privés pour recevoir leurs clients. Leur intérêt est d’autant plus grand si ce cabinet se trouve à proximité d’un hôpital de renom.
La demande se focalise sur de petites unités. Sur les quatre projets recensés, les surfaces varient de 59 à 120 m2 en incluant une part des espaces communs (couloir, escalier et ascenseur). Au final, les promoteurs fournissent un espace ouvert qui sera ensuite réaménagé par les propriétaires. Le plus souvent, ces derniers n’ont besoin que d’une réception, d’une salle d’attente et d’un à deux cabinets.
D’un quartier à l’autre, les prix font le grand écart mais globalement la valeur d’une clinique oscille de 400 000 à 450 000 dollars. La proximité de l’AUBMC se paie au prix fort, les prix s’envolent entre 5 000 et 5 600 dollars le m2. C’est 15 % de plus que la valeur d’un appartement moyen dans le même quartier. À Achrafié, à proximité de l’Hôtel-Dieu, les prix varient de 3 000 à 4 000 dollars le m2 mais pour des produits livrés à l’état brut (c’est-à-dire en béton).
Ainsi, le créneau des cliniques a de beaux jours devant lui. Les opportunités ne manquent pas et certains secteurs géographiques de Beyrouth sont encore non exploités.
Le bon taux de vente des deux projets autour de l’AUBMC laisse penser que le créneau n’est pas encore épuisé. Pourtant plus de 110 cliniques y sont en construction. Quelle que soit la dégradation sécuritaire locale et régionale, les ventes n’ont jamais fléchi depuis 2011 et 2012. Malgré une date de livraison d’ici à la fin 2014, chacun affiche déjà plus de 80 % d’occupation. Un troisième projet aurait encore sa place surtout que Hamra compte plusieurs hôpitaux secondaires comme Trad, Najjar et Bekhazi. Ras Beyrouth est inévitablement la première destination hospitalière du Liban.
Malgré leur potentiel, les secteurs autour de l’Hôpital orthodoxe à Geitaoui et l’Hôpital Makassed à Tarik el-Jdidé ne comptent aucun projet de cabinets médicaux. Les promoteurs seraient avisés de se tourner dans cette direction pour y trouver de nouvelles opportunités.