La banque d’investissement HSBC a maintenu ses prévisions de croissance pour le Liban à nulle pour 2013, contre des taux de 4% pour la région MENA et de 2,4% pour les pays de la région non producteurs de pétrole. Le Liban sera ainsi le seul pays de la région à ne pas enregistrer une croissance de son PIB en 2013.
La banque d’investissement a même considéré que ses prévisions de croissance nulle étaient « optimistes » vu les débordements de la crise syrienne au Liban et l’impact sur le secteur du tourisme, pilier de l’économie libanaise. HSBC a en outre rappelé les conséquences néfastes de l’instabilité politique locale et régionale sur la confiance du consommateur et sur l’investissement.
La banque d’investissement a souligné que les dépôts bancaires provenant de la diaspora libanaise continuaient de soutenir la livre libanaise, en ajoutant que « de tels flux contribuaient à l’accumulation des réserves en devises de la Banque du Liban (BDL) en dépit des risques politiques accrus, et ont de ce fait permis de limiter le coût du service de la dette ».
HSBC a par ailleurs prévu que le déficit des comptes courants avoisine les 23,5% du PIB en 2013 contre 25,6% du PIB en 2012, constituant ainsi la première amélioration depuis 2010.
La banque d’investissement a indiqué que la diminution des revenus issus du tourisme et du commerce avaient rendu l’économie plus vulnérable. Elle a prévu un creusement du déficit budgétaire à 9,7% du PIB cette année, contre 9,3% du PIB l’année dernière.
La banque d’investissement a même considéré que ses prévisions de croissance nulle étaient « optimistes » vu les débordements de la crise syrienne au Liban et l’impact sur le secteur du tourisme, pilier de l’économie libanaise. HSBC a en outre rappelé les conséquences néfastes de l’instabilité politique locale et régionale sur la confiance du consommateur et sur l’investissement.
La banque d’investissement a souligné que les dépôts bancaires provenant de la diaspora libanaise continuaient de soutenir la livre libanaise, en ajoutant que « de tels flux contribuaient à l’accumulation des réserves en devises de la Banque du Liban (BDL) en dépit des risques politiques accrus, et ont de ce fait permis de limiter le coût du service de la dette ».
HSBC a par ailleurs prévu que le déficit des comptes courants avoisine les 23,5% du PIB en 2013 contre 25,6% du PIB en 2012, constituant ainsi la première amélioration depuis 2010.
La banque d’investissement a indiqué que la diminution des revenus issus du tourisme et du commerce avaient rendu l’économie plus vulnérable. Elle a prévu un creusement du déficit budgétaire à 9,7% du PIB cette année, contre 9,3% du PIB l’année dernière.