Pariant sur Internet et le contenu multimédias, le groupe Quantum prépare le lancement d’une interface culturelle en ligne.
Dans le courant de l’année 2014, le groupe de communication Quantum lancera via sa filiale Mercury Media un concept innovant et original : un site Internet répertoriant du contenu écrit, vidéo et audio sur la culture libanaise. Pour le moment baptisée M, cette plate-forme digitale alliera trois piliers : l’information à travers une restructuration du site Internet Now Lebanon lancé par le groupe en 2007, avec des reportages, de l’information sur le monde des affaires, la mode... La vidéo et l’audio à la demande en streaming avec du contenu produit en interne et la diffusion de films et de séries par l’achat de licences. Enfin, une librairie en ligne pour acheter du contenu original, des livres, de la musique. « Mais ce ne sera pas seulement une chaîne de téléchargement, il y aura un travail éditorial de mise en avant de contenus par nos équipes, du travail sur les archives », précise Amer Chéhab, directeur général de Mercury Media. Thème commun aux différents contenus. « Dès qu’il y aura un Libanais impliqué, nous souhaitons le répertorier », déclare-t-il. Le spectre visé allant d’un film produit par un Libanais à un livre qui évoque le pays : « Au départ, nous préférons être une niche pour nous différencier des autres sites Internet. »
Le groupe mise en grande partie sur la génération Internet des 20 à 40 ans, Libanais de l’intérieur mais aussi de l’étranger pour faire vivre la plate-forme via l’achat de contenu, l’abonnement mais aussi la publicité. « Nous n’avons pas de modèle préétabli. Nous adapterons l’offre en fonction de l’origine géographique du public et de leurs habitudes », précise Amer Chéhab, en expliquant qu’un internaute aux États-Unis est plus habitué à acheter en ligne qu’un internaute du Moyen-Orient qui sera lui moins dérangé par la publicité.
Avec un investissement de départ de 8 millions de dollars, le groupe Quantum, actionnaire majoritaire à 60 % des parts de Mercury Media, crée donc une branche de création et de diffusion de contenu en parallèle de ses activités traditionnelles de communication.
La plate-forme sera déclinée en deux versions, l’une pour le Liban, l’autre pour le Moyen-Orient, dans un premier temps en langue arabe et en anglais. Puis des versions en français, portugais et en espagnol devraient être ajoutées, « les langues principales de la diaspora », selon le directeur général. Le contenu sera édité, transformé et parfois produit notamment par la rédaction de l’actuel site d’information Now Lebanon, avec un total d’environ 150 personnes. Conscient des limites matérielles et du public limité que représente le Liban, Mercury Media explique vouloir se servir du pays comme rampe de lancement pour montrer ses capacités à créer une plate-forme originale et aller chercher des investisseurs. « Pourquoi pas, par la suite, développer le modèle dans d’autres zones géographiques », explique Amer Chéhab. Pour cela, le groupe prévoit un investissement modulable durant les deux à trois années suivant le lancement pouvant atteindre les 20 à 30 millions de dollars.
Le groupe mise en grande partie sur la génération Internet des 20 à 40 ans, Libanais de l’intérieur mais aussi de l’étranger pour faire vivre la plate-forme via l’achat de contenu, l’abonnement mais aussi la publicité. « Nous n’avons pas de modèle préétabli. Nous adapterons l’offre en fonction de l’origine géographique du public et de leurs habitudes », précise Amer Chéhab, en expliquant qu’un internaute aux États-Unis est plus habitué à acheter en ligne qu’un internaute du Moyen-Orient qui sera lui moins dérangé par la publicité.
Avec un investissement de départ de 8 millions de dollars, le groupe Quantum, actionnaire majoritaire à 60 % des parts de Mercury Media, crée donc une branche de création et de diffusion de contenu en parallèle de ses activités traditionnelles de communication.
La plate-forme sera déclinée en deux versions, l’une pour le Liban, l’autre pour le Moyen-Orient, dans un premier temps en langue arabe et en anglais. Puis des versions en français, portugais et en espagnol devraient être ajoutées, « les langues principales de la diaspora », selon le directeur général. Le contenu sera édité, transformé et parfois produit notamment par la rédaction de l’actuel site d’information Now Lebanon, avec un total d’environ 150 personnes. Conscient des limites matérielles et du public limité que représente le Liban, Mercury Media explique vouloir se servir du pays comme rampe de lancement pour montrer ses capacités à créer une plate-forme originale et aller chercher des investisseurs. « Pourquoi pas, par la suite, développer le modèle dans d’autres zones géographiques », explique Amer Chéhab. Pour cela, le groupe prévoit un investissement modulable durant les deux à trois années suivant le lancement pouvant atteindre les 20 à 30 millions de dollars.