Monnaie européenne et souveraineté démocratique
Par Frédéric Lordon
Éditions LLL, 2014
297 p., 22,5 €, Librairie Antoine


L’européisme est devenu le pire ennemi de l’Europe, prêt s’il le faut à martyriser des peuples entiers dans une obstination aveugle. Au-delà de ses désastres économiques, son défaut absolu est politique, avec un déni absolu de toute expression des souverainetés populaires. Certains, à gauche, continuent cependant de croire qu’il est possible de changer l’euro de l’austérité en un euro social. Mais, la crise présente l’a assez démontré, une monnaie unique suppose d’être parachevée par une union politique authentique, ce qui est loin d’être le cas. Selon l’auteur, l’urgence, politique et économique, commande donc de réexaminer de près l’option de la sortie de l’euro.