« Le Liban semble entrer dans une phase de reprise stable après une période de forte instabilité et de grande incertitude », lit-on dans le dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale (BM).
L'institution table ainsi sur une croissance du PIB libanais de 2 % cette année, contre 1,5 % en 2014. Au cours des deux prochaines années, le rythme devrait s'accélérer avec une croissance de 3,4 % prévue en 2016 et de 3,6 % en 2017.
Globalement, la BM souligne que la croissance moyenne dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord s'est raffermie en 2014 pour atteindre 1,2 %. « Plusieurs facteurs ont contribué à cette embellie, indique le rapport. Le retour de la confiance (Égypte, Tunisie), les exportations et l'industrie manufacturière (Égypte, Maroc) et le rebond de la production pétrolière. »
Mais les problèmes de sécurité restent l'une des principales causes d'instabilité. La Banque mondiale estime que l'insécurité en Irak, en Jordanie, au Liban, en Libye, en Syrie et au Yémen ont une incidence sur 20 % du PIB régional.
Celui-ci devrait toutefois croître de 2,5 % en 2015 et de 3,5 % en 2017 grâce à la hausse de la production pétrolière dans les pays exportateurs et à une modeste reprise des économies importatrices de pétrole.
L'institution met toutefois en garde contre les risques qui pèsent sur la région. La violence pourrait s'aggraver en Syrie et avoir des répercussions dans d'autres pays, notamment le Liban, la Jordanie et l'Irak, souligne le rapport.
Par ailleurs, les risques de refinancement de dette s'accentuent. Dans les pays importateurs de pétrole, la dette publique, qui est passée de 73 % à 88 % du PIB durant la période 2011-14, pourrait être proche de niveaux intolérables, conclut la BM.
L'institution table ainsi sur une croissance du PIB libanais de 2 % cette année, contre 1,5 % en 2014. Au cours des deux prochaines années, le rythme devrait s'accélérer avec une croissance de 3,4 % prévue en 2016 et de 3,6 % en 2017.
Globalement, la BM souligne que la croissance moyenne dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord s'est raffermie en 2014 pour atteindre 1,2 %. « Plusieurs facteurs ont contribué à cette embellie, indique le rapport. Le retour de la confiance (Égypte, Tunisie), les exportations et l'industrie manufacturière (Égypte, Maroc) et le rebond de la production pétrolière. »
Mais les problèmes de sécurité restent l'une des principales causes d'instabilité. La Banque mondiale estime que l'insécurité en Irak, en Jordanie, au Liban, en Libye, en Syrie et au Yémen ont une incidence sur 20 % du PIB régional.
Celui-ci devrait toutefois croître de 2,5 % en 2015 et de 3,5 % en 2017 grâce à la hausse de la production pétrolière dans les pays exportateurs et à une modeste reprise des économies importatrices de pétrole.
L'institution met toutefois en garde contre les risques qui pèsent sur la région. La violence pourrait s'aggraver en Syrie et avoir des répercussions dans d'autres pays, notamment le Liban, la Jordanie et l'Irak, souligne le rapport.
Par ailleurs, les risques de refinancement de dette s'accentuent. Dans les pays importateurs de pétrole, la dette publique, qui est passée de 73 % à 88 % du PIB durant la période 2011-14, pourrait être proche de niveaux intolérables, conclut la BM.