La balance commerciale du Liban a accusé un déficit de 17,2 milliards de dollars en 2014, selon les chiffres des douanes. Mais pour la première fois depuis 2007, le déficit à légèrement reculé, de 0,6 % sur un an.
« En général, le Liban est un pays dépendant du marché international. Sa balance commerciale est influencée par la variation des cours du brut et de la dépréciation des monnaies, surtout celle de l'euro ou du yuan parce que nous importons principalement de Chine et de l'Union européenne », explique à L'Orient-Le Jour l'économiste Jad Chaaban, professeur à l'Université américaine de Beyrouth (AUB).
La chute du prix du brut et des dérivés pétroliers au troisième trimestre 2014 a donc minoré la valeur des importations. Mais si ces dernières ont baissé de 3,4 % sur l'ensemble de l'année, à 20,5 milliards de dollars, c'est aussi en raison de la stagnation de la demande, souligne l'économiste. À ces facteurs devraient s'ajouter, dans les mois à venir, la dépréciation de l'euro, qui devrait contribuer à réduire la facture globale du Liban en 2015, ajoute-t-il.
Parallèlement, les exportations continuent de plonger. Elles ont reculé de 16,2 % en 2014, à 3,3 milliards de dollars, après une baisse de 12,2 % en 2013.
Pour Jad Chaaban, les exportateurs libanais ont été une nouvelle fois affectés par les crises régionales, particulièrement la guerre en Syrie. La Syrie, qui était le principal client du Liban en 2013, s'est retrouvée en 2014 à la 5e position. Les exportations vers ce pays ont été presque divisées par deux.
La crise syrienne a aussi obligé les exportateurs à renoncer au transport terrestre. Cela entraîne une hausse des coûts et donc une baisse de la compétitivité des produits libanais dans les marchés traditionnels que sont les pays du Golfe.
« En général, le Liban est un pays dépendant du marché international. Sa balance commerciale est influencée par la variation des cours du brut et de la dépréciation des monnaies, surtout celle de l'euro ou du yuan parce que nous importons principalement de Chine et de l'Union européenne », explique à L'Orient-Le Jour l'économiste Jad Chaaban, professeur à l'Université américaine de Beyrouth (AUB).
La chute du prix du brut et des dérivés pétroliers au troisième trimestre 2014 a donc minoré la valeur des importations. Mais si ces dernières ont baissé de 3,4 % sur l'ensemble de l'année, à 20,5 milliards de dollars, c'est aussi en raison de la stagnation de la demande, souligne l'économiste. À ces facteurs devraient s'ajouter, dans les mois à venir, la dépréciation de l'euro, qui devrait contribuer à réduire la facture globale du Liban en 2015, ajoute-t-il.
Parallèlement, les exportations continuent de plonger. Elles ont reculé de 16,2 % en 2014, à 3,3 milliards de dollars, après une baisse de 12,2 % en 2013.
Pour Jad Chaaban, les exportateurs libanais ont été une nouvelle fois affectés par les crises régionales, particulièrement la guerre en Syrie. La Syrie, qui était le principal client du Liban en 2013, s'est retrouvée en 2014 à la 5e position. Les exportations vers ce pays ont été presque divisées par deux.
La crise syrienne a aussi obligé les exportateurs à renoncer au transport terrestre. Cela entraîne une hausse des coûts et donc une baisse de la compétitivité des produits libanais dans les marchés traditionnels que sont les pays du Golfe.