Le déficit de la balance commerciale du Liban s’est réduit ces deux dernières années, conséquence d’un déclin plus rapide de la valeur des importations que de celle des exportations. En 2015, il s’est établi à 15,12 milliards de dollars, contre 17,19 milliards de dollars l’année précédente. Cette réduction du déficit est en partie due à la baisse des cours de l’or (qui a atteint son plus bas niveau historique depuis 2010) et du pétrole, et à la dépréciation des monnaies des principaux partenaires économiques du pays face au dollar américain, auquel est ancrée la livre libanaise. En 2015, le déficit commercial a représenté 27,29 % du PIB, contre une part de 34,35 % en 2014.
La valeur totale des importations a chuté de 11,83 %, à 18,08 milliards de dollars en 2015, alors qu’une hausse de 1,60 % en volume a été enregistrée. La dépréciation de l’euro et du yen, qui rend les importations en provenance de l’Union européenne et du Japon (essentiellement des voitures) plus accessibles pour les résidents libanais, explique en partie la chute de la valeur des importations. D’autant que de nombreux biens de consommation européens bénéficient d’une exemption de droits de douane, en vertu de l’accord d’association signé en 2003 entre le Liban et l’Union européenne, et devenu effectif au mois de mars. Après douze ans de baisses progressives, les droits de douane ont été totalement levés sur la grande majorité des importations européennes.
Parallèlement, la chute des cours de pétrole brut a également favorisé une baisse de la valeur des importations. Les dérivés pétroliers représentent le principal poste d’importation en 2015 (19,03 %) malgré une chute de 29,64 % en un an, notamment engendrée par la baisse de 49,71 % du cours du pétrole brut. Le matériel électrique et mécanique et les produits chimiques représentent, quant à eux, les deuxième et troisième postes d’importation en 2015, avec respectivement 1 993 et 1 945 millions de dollars de marchandises importées.
Parallèlement, les exportations continuent de diminuer, même si le rythme de la baisse est moindre, notamment en raison des conséquences de la crise syrienne sur les voies de passage terrestres vers les pays du Golfe. Elles ont globalement reculé de 10,9 %, à environ trois milliards de dollars en 2015, après des baisses de 15,8 % en 2014 et de 12,2 % en 2013. Malgré la baisse de la valeur de leurs commandes, les pays arabes restent les premiers clients des entreprises libanaises : l’Arabie saoudite (12,1 % des exportations), les Émirats arabes unis (10,6 %) et l’Irak (7,6 %) figurent ainsi sur le podium. Les produits agroalimentaires sont devenus le premier poste d’exportation en 2015 (16,3 % du total), dépassant les produits de joaillerie et les métaux précieux (14,7 %). Ces derniers ont enregistré une baisse en valeur de 19,9 % en un an (434 millions de dollars) ainsi qu’une baisse en volume de 16,5% (71 tonnes). Le matériel électrique et mécanique reste, quant à lui, à la troisième place (14 %).
La valeur totale des importations a chuté de 11,83 %, à 18,08 milliards de dollars en 2015, alors qu’une hausse de 1,60 % en volume a été enregistrée. La dépréciation de l’euro et du yen, qui rend les importations en provenance de l’Union européenne et du Japon (essentiellement des voitures) plus accessibles pour les résidents libanais, explique en partie la chute de la valeur des importations. D’autant que de nombreux biens de consommation européens bénéficient d’une exemption de droits de douane, en vertu de l’accord d’association signé en 2003 entre le Liban et l’Union européenne, et devenu effectif au mois de mars. Après douze ans de baisses progressives, les droits de douane ont été totalement levés sur la grande majorité des importations européennes.
Parallèlement, la chute des cours de pétrole brut a également favorisé une baisse de la valeur des importations. Les dérivés pétroliers représentent le principal poste d’importation en 2015 (19,03 %) malgré une chute de 29,64 % en un an, notamment engendrée par la baisse de 49,71 % du cours du pétrole brut. Le matériel électrique et mécanique et les produits chimiques représentent, quant à eux, les deuxième et troisième postes d’importation en 2015, avec respectivement 1 993 et 1 945 millions de dollars de marchandises importées.
Parallèlement, les exportations continuent de diminuer, même si le rythme de la baisse est moindre, notamment en raison des conséquences de la crise syrienne sur les voies de passage terrestres vers les pays du Golfe. Elles ont globalement reculé de 10,9 %, à environ trois milliards de dollars en 2015, après des baisses de 15,8 % en 2014 et de 12,2 % en 2013. Malgré la baisse de la valeur de leurs commandes, les pays arabes restent les premiers clients des entreprises libanaises : l’Arabie saoudite (12,1 % des exportations), les Émirats arabes unis (10,6 %) et l’Irak (7,6 %) figurent ainsi sur le podium. Les produits agroalimentaires sont devenus le premier poste d’exportation en 2015 (16,3 % du total), dépassant les produits de joaillerie et les métaux précieux (14,7 %). Ces derniers ont enregistré une baisse en valeur de 19,9 % en un an (434 millions de dollars) ainsi qu’une baisse en volume de 16,5% (71 tonnes). Le matériel électrique et mécanique reste, quant à lui, à la troisième place (14 %).