Waël Lazkani est un cuisinier voyageur. Six ans après le lancement de Jaï, traiteur thaï à Clemenceau, son propriétaire prépare le lancement d’un nouvel établissement, asiatique toujours, mais d’inspiration différente. Également situé à Clemenceau, le nouveau traiteur sera spécialisé dans les plats chinois, coréens et japonais.
Tout commence au Canada. Durant ses études de Sciences politiques, Waël Lazkani prend un petit boulot dans un restaurant et réalise que c’est sa passion. Tout en restant à Montréal, il change de voie, puis part terminer sa formation à Genève, en Suisse. Il y apprend la cuisine européenne, gastronomique, moléculaire et rejoint rapidement les équipes de restaurants étoilés comme le Neptune à Genève ou le Foliage à Londres. Mais rapidement c’est autre chose qui l’attire. « J’avais envie de quitter le gastronomique, qui est trop travaillé, pour passer à une cuisine de bistrot », dit-il. Waël Lazkani trouve alors une solution inattendue, il embarque comme cuisinier sur des navires privés.
De 2003 à 2010, il sillonne ainsi la Méditerranée pendant les mois d’été. « Il fallait être très créatif, se souvient-il, descendre, arpenter les marchés locaux, remonter et tout préparer. » Durant les mois d’hiver, Waël Lazkani profite de son temps libre pour passer du temps au Liban et voyager en Asie « essentiellement pour manger », dit-il. Cette passion pour les saveurs d’Extrême-Orient et ses passages de plus en plus réguliers au pays de ses parents posent le socle de la suite de sa carrière.
En 2010, il pose enfin ses valises à Beyrouth. « Enfant, j’adorais venir au Liban, j’aime la cuisine libanaise, mais je l’ai longtemps considérée en dehors de mon répertoire, explique Waël Lazkani. J’ai donc décidé d’ouvrir un petit endroit pour servir mes plats asiatiques préférés. » Après deux ans de tâtonnements, 2013 voit naître Jaï, un petit traiteur qui mélange cuisine thaï, indonésienne ou encore vietnamienne pour un ticket moyen autour de 20 dollars par personne. L’établissement, qui a coûté 120 000 dollars, peut accueillir seulement six clients assis, mais se concentre surtout sur la livraison, partout à Beyrouth.
Mais rapidement l’idée de renouer avec les traditions libanaises refait surface. En 2012, le chef démarre une collaboration avec l’organisation Souk el-Tayeb, où il s’occupe à présent de programmes de renforcement de capacités. L’idée est d’apprendre aux participants les bons gestes pour cuisiner de manière professionnelle. Fort de cette expérience, Waël Lazkani souhaite aujourd’hui approfondir sa connaissance de la cuisine et de l’agriculture libanaise, et travaille sur un projet permettant de valoriser certains ingrédients traditionnels.
Il ne manque qu’une seule corde à l’arc du chef : la transmission de son expérience internationale auprès des restaurateurs libanais. C’est chose faite en 2014 avec la création d’une entreprise de consultance cuisine à son nom où il développe des recettes pour d’autres. « La clientèle libanaise est demandeuse de nouveaux concepts, mais elle est exigeante », constate Waël Lazkani, qui a élaboré les menus de Salon Beyrouth et Brass.
Tout commence au Canada. Durant ses études de Sciences politiques, Waël Lazkani prend un petit boulot dans un restaurant et réalise que c’est sa passion. Tout en restant à Montréal, il change de voie, puis part terminer sa formation à Genève, en Suisse. Il y apprend la cuisine européenne, gastronomique, moléculaire et rejoint rapidement les équipes de restaurants étoilés comme le Neptune à Genève ou le Foliage à Londres. Mais rapidement c’est autre chose qui l’attire. « J’avais envie de quitter le gastronomique, qui est trop travaillé, pour passer à une cuisine de bistrot », dit-il. Waël Lazkani trouve alors une solution inattendue, il embarque comme cuisinier sur des navires privés.
De 2003 à 2010, il sillonne ainsi la Méditerranée pendant les mois d’été. « Il fallait être très créatif, se souvient-il, descendre, arpenter les marchés locaux, remonter et tout préparer. » Durant les mois d’hiver, Waël Lazkani profite de son temps libre pour passer du temps au Liban et voyager en Asie « essentiellement pour manger », dit-il. Cette passion pour les saveurs d’Extrême-Orient et ses passages de plus en plus réguliers au pays de ses parents posent le socle de la suite de sa carrière.
En 2010, il pose enfin ses valises à Beyrouth. « Enfant, j’adorais venir au Liban, j’aime la cuisine libanaise, mais je l’ai longtemps considérée en dehors de mon répertoire, explique Waël Lazkani. J’ai donc décidé d’ouvrir un petit endroit pour servir mes plats asiatiques préférés. » Après deux ans de tâtonnements, 2013 voit naître Jaï, un petit traiteur qui mélange cuisine thaï, indonésienne ou encore vietnamienne pour un ticket moyen autour de 20 dollars par personne. L’établissement, qui a coûté 120 000 dollars, peut accueillir seulement six clients assis, mais se concentre surtout sur la livraison, partout à Beyrouth.
Mais rapidement l’idée de renouer avec les traditions libanaises refait surface. En 2012, le chef démarre une collaboration avec l’organisation Souk el-Tayeb, où il s’occupe à présent de programmes de renforcement de capacités. L’idée est d’apprendre aux participants les bons gestes pour cuisiner de manière professionnelle. Fort de cette expérience, Waël Lazkani souhaite aujourd’hui approfondir sa connaissance de la cuisine et de l’agriculture libanaise, et travaille sur un projet permettant de valoriser certains ingrédients traditionnels.
Il ne manque qu’une seule corde à l’arc du chef : la transmission de son expérience internationale auprès des restaurateurs libanais. C’est chose faite en 2014 avec la création d’une entreprise de consultance cuisine à son nom où il développe des recettes pour d’autres. « La clientèle libanaise est demandeuse de nouveaux concepts, mais elle est exigeante », constate Waël Lazkani, qui a élaboré les menus de Salon Beyrouth et Brass.