À l'occasion de la fête du Travail le 1er mai, le président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban, Mohammad Choucair, a réclamé la mise en œuvre « de mesures immédiates afin d'empêcher la concurrence des déplacés (syriens) vis-à-vis de la main-d'œuvre libanaise ». Il a notamment demandé « l'adoption d'une loi qui limite à 10 % le nombre d'employés étrangers dans une entreprise et son application rigoureuse ». Selon lui, la présence de réfugiés syriens est l’une des raisons de la hausse du chômage dans le pays, en plus de « la baisse des affaires et des pertes que connaît le secteur privé ».
« Le plus grand danger vient de la hausse continuelle du chômage des jeunes », a-t-il ajouté, estimant que plus de 30 000 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année, « alors que l'économie dans son état actuel ne propose pas plus de 4 000 emplois, si ce n'est moins ». Une situation qu'il a qualifiée de « bombe à retardement ».
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