Rony Abou Saab et ses partenaires investissent plus d’un million de dollars à Mar Mikhaël à travers une nouvelle société, Chapter Two. Sur la période 2015-2016, celle-ci a déjà pris en charge deux snacks de rue, un café et un rooftop. « C’est un portefeuille mieux réparti et moins risqué que celui que j’avais avant, l’idée est de faire des investissements à long terme », dit-il.
Parmi les nouvelles ouvertures, Sandwich w Noss et Chi Tayeb, situés en bas de la descente Akkaoui, se spécialisent dans le street food libanais. L’un salé, l’autre sucré, ils jouent sur le fait de centraliser plusieurs produits – habituellement servis séparément comme les glaces, les crêpes et les jus de fruits – derrière un seul comptoir. Avec des tickets moyens très bas et peu de places assises, ces lieux de passage prospèrent essentiellement grâce aux livraisons.
Plus loin sur la rue d’Arménie, el-Denyé Heik et Fabrk se partagent un espace de 1 000 m2. Pour un ticket moyen autour de 25 dollars, el-Denyé Heik propose une carte de plats libanais. L’établissement peut accueillir 250 personnes assises entre la salle et le jardin. Au-dessus, Fabrk est un bar-resto de
400 m2 qui peut accueillir jusqu’à 200 personnes pour un
ticket moyen à 35 dollars.
L’intérêt de Rony Abou Saab pour l’hospitalité a commencé très tôt. Dès 16 ans, il organise des soirées et des événements comme l’élection des miss à l’université. Diplôme en poche, il démarre dans la vie active comme employé chez le géant du tabac BAT, mais rapidement, il se sent à l’étroit. « J’ai toujours voulu entreprendre », se souvient-il.
En 2011 son rêve se réalise avec l’ouverture de Faces, un bar-restaurant d’une petite centaine de places assises situé à Hamra. Immédiatement l’affaire est un succès. Rony Abou Saab et ses partenaires multiplient alors les ouvertures avec Big Shot, Feb30 et Walkman. Entre 2011 et 2014, ils investissent environ 1,5 million de dollars dans le quartier. « Nous préférions être en compétition avec nous-mêmes qu’avec les autres », explique-t-il.
Début 2014, Rony Abou Saab décide d’investir en dehors de Hamra pour rejoindre Uruguay Street, au centre-ville, avec un nouveau concept : Checkpoint Charlie. Ce bar-resto à l’ambiance berlinoise pouvait accueillir environ 100 personnes pour un ticket moyen à 35 dollars. L’établissement fait un beau démarrage, mais rapidement l’arrivée de nouvelles marques dans la rue joue en sa défaveur. « Uruguay Street a baissé en gamme. Des marques sont arrivées avec des tickets moyens à 10 dollars et forcément elles ont attiré une clientèle différente de la nôtre », dit-il.
Ajouter à cela les manifestations contre la crise des déchets et Checkpoint Charlie, comme la majorité des établissements d’Uruguay Street, met la clé sous la porte. Rony Abou Saab, qui avait investi 750 000 dollars, dit n’avoir ni gagné ni perdu d’argent dans l’affaire.
Aujourd’hui, c’est un opérateur aguerri qui consolide ses investissements. Toujours présent à Hamra avec Feb30 et Walkman, il entre en force à Mar Mikhaël et travaille à présent à l’expansion des marques Sandwich w Noss et Chi Tayeb.
Parmi les nouvelles ouvertures, Sandwich w Noss et Chi Tayeb, situés en bas de la descente Akkaoui, se spécialisent dans le street food libanais. L’un salé, l’autre sucré, ils jouent sur le fait de centraliser plusieurs produits – habituellement servis séparément comme les glaces, les crêpes et les jus de fruits – derrière un seul comptoir. Avec des tickets moyens très bas et peu de places assises, ces lieux de passage prospèrent essentiellement grâce aux livraisons.
Plus loin sur la rue d’Arménie, el-Denyé Heik et Fabrk se partagent un espace de 1 000 m2. Pour un ticket moyen autour de 25 dollars, el-Denyé Heik propose une carte de plats libanais. L’établissement peut accueillir 250 personnes assises entre la salle et le jardin. Au-dessus, Fabrk est un bar-resto de
400 m2 qui peut accueillir jusqu’à 200 personnes pour un
ticket moyen à 35 dollars.
L’intérêt de Rony Abou Saab pour l’hospitalité a commencé très tôt. Dès 16 ans, il organise des soirées et des événements comme l’élection des miss à l’université. Diplôme en poche, il démarre dans la vie active comme employé chez le géant du tabac BAT, mais rapidement, il se sent à l’étroit. « J’ai toujours voulu entreprendre », se souvient-il.
En 2011 son rêve se réalise avec l’ouverture de Faces, un bar-restaurant d’une petite centaine de places assises situé à Hamra. Immédiatement l’affaire est un succès. Rony Abou Saab et ses partenaires multiplient alors les ouvertures avec Big Shot, Feb30 et Walkman. Entre 2011 et 2014, ils investissent environ 1,5 million de dollars dans le quartier. « Nous préférions être en compétition avec nous-mêmes qu’avec les autres », explique-t-il.
Début 2014, Rony Abou Saab décide d’investir en dehors de Hamra pour rejoindre Uruguay Street, au centre-ville, avec un nouveau concept : Checkpoint Charlie. Ce bar-resto à l’ambiance berlinoise pouvait accueillir environ 100 personnes pour un ticket moyen à 35 dollars. L’établissement fait un beau démarrage, mais rapidement l’arrivée de nouvelles marques dans la rue joue en sa défaveur. « Uruguay Street a baissé en gamme. Des marques sont arrivées avec des tickets moyens à 10 dollars et forcément elles ont attiré une clientèle différente de la nôtre », dit-il.
Ajouter à cela les manifestations contre la crise des déchets et Checkpoint Charlie, comme la majorité des établissements d’Uruguay Street, met la clé sous la porte. Rony Abou Saab, qui avait investi 750 000 dollars, dit n’avoir ni gagné ni perdu d’argent dans l’affaire.
Aujourd’hui, c’est un opérateur aguerri qui consolide ses investissements. Toujours présent à Hamra avec Feb30 et Walkman, il entre en force à Mar Mikhaël et travaille à présent à l’expansion des marques Sandwich w Noss et Chi Tayeb.