jouent au yoyo en fonction de la demande et de
la concurrence, la valeur locative des boutiques
de la rue Hamra ne cesse de progresser à un
rythme mesuré, mais cohérent. Cette croissance
estimée à environ 20 % en l’espace de cinq
ans démontre un intérêt grandissant de la part
S’étirant sur plus d’un kilomètre, la rue
Hamra reste l’un des axes commerciaux
les plus dynamiques à
Beyrouth. Contrairement à certaines rues marchandes
de la ville comme Verdun, Kaslik ou
Mar Élias, où, depuis sept à huit ans, les loyers
des commerçants qui ont pourtant été très sollicités
ces derniers temps avec l’émergence des
nouveaux centres commerciaux comme ABC
Achrafié, City Mall et Boulevard.
La zone la plus chère de la rue Hamra se
situe entre l’ancien restaurant Horse Shoe et
la boutique ABC. Le pic correspond au carrefour
où se regroupent les enseignes Wimpy,
Vero Moda et Red Shoe. Le mètre carré s’y
loue autour de 600 dollars. Plus on s’éloigne
de cette intersection plus la valeur baisse, de
10 à 20 %. Aujourd’hui, aucun emplacement
n’est disponible. Les fermetures étant
très rares, la seule solution pour acquérir
un local est de racheter, si possible, un
“khlou”, c’est-à-dire une indemnité de
départ aux commerçants bénéficiant d’anciens
loyers. Au-delà de ce secteur, les prix
varient de 300 à 450 dollars le m2.
Plusieurs boutiques y sont vacantes mais
les loyers demandés sont de 30 à 40 %
plus élevés que la juste valeur.
C
Déjà abonné ? Identifiez-vous
Les articles de notre site ne sont pas disponibles en navigation privée.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.
Pour lire cet article, veuillez ouvrir une fenêtre de navigation standard ou abonnez-vous à partir de 1 $.