En 2004, certains s’étaient étonnés de la
construction d’un immeuble résidentiel
dans l’étroite rue Saïd Akl derrière l’immeuble
SNA. Initiative judicieuse pourtant des
promoteurs Jreissati et Rayes, puisque les
appartements se sont vendus très rapidement.
Peu de monde pensait que le quartier de
Tabaris, connu principalement pour ses
immeubles de bureaux et handicapé par les nuisances
occasionnées par un trafic routier très
dense, pourrait devenir une destination résidentielle.
Aujourd’hui, les doutes s’estompent,
puisque quatre projets sont en construction ou
vont l’être prochainement : Tabaris 130,
Sursock Tower, Aidi Tower et Saifi Hills. Trois
sont autour de la place Gebran Tuéni et un est
situé le long de l’avenue Charles Malek. Cette
dynamique s’explique par la position géographique
du quartier facile d’accès et à proximité
du centre-ville. La cible privilégiée des promoteurs
est la clientèle libanaise aisée souvent
expatriée. À l’exception du Tabaris 130, qui
propose des unités de 270 m2, celles des
autres projets varient de 382 à 500 m2 dont les
prix demandés se situent autour de 2 000-
2 100 dollars le mètre carré au premier étage.
Situés du 18e au 22e étage, certains apparteaffairesimmobilier
ments offrent une vue dégagée sur le centreville
et le port de Beyrouth, leur prix est supérieur
à 3 000 dollars le m2. Ces tarifs font de
Tabaris l’une des régions les plus chères
d’Achrafié. Après une interruption durant la
guerre, les chantiers ont repris. « Nos prix sont
les mêmes qu’en juillet et aucun client n’est
revenu sur sa décision », confirme la société
Jamil Saab, promoteur de Sursock Tower, qui
précise avoir vendu 50 % du projet.
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