Du petit de luxe à des prix compétitifs

Combien d’immeubles avez-vous en construction actuellement à Beyrouth ?

Nous avons le projet Achrafié 732, rue Chéhadé, dans le secteur Abdel Wahab Inglizi qui comporte des unités de 160 m2, un duplex de 320 m2 et un penthouse-duplex de 230 m2. La fin des travaux est prévue pour cet été. Il nous reste le premier étage disponible à 1 500 dollars le m2.
Nous avons également l’immeuble Rmeil 183, rue Chafic Mouaiyad, dans le secteur Sursock avec des unités de 245 m2. Les réceptions et les chambres à coucher sont situées sur des niveaux différents. La façade donne une place à la verdure. Le seul appartement encore disponible est à 2 000 dollars le m2 à un étage élevé. La livraison est prévue pour l’été 2008.

Comment choisissez-vous les emplacements de vos projets ?

Nous privilégions les petites parcelles, par exemple, Rmeil 183 fait 248 m2. Notre budget ne doit pas dépasser 2 000 dollars le m2. Nous préférons ne pas acheter directement sur des axes principaux comme la rue Abdel Wahab Inglizi. En revanche, nous pouvons trouver des opportunités dans des parallèles. Il s’agit souvent d’endroits plus résidentiels, plus calmes et où les prix sont plus abordables.

Quelle est votre stratégie pour séduire vos clients ?

Nous construisons des immeubles de luxe tout en ayant des prix compétitifs. Vendre des surfaces haut de gamme implique l’utilisation de matériaux de qualité, une architecture soignée, une finition impeccable et des parties communes harmonieuses. En définitive, chaque immeuble est notre référence. Nous voulons vendre des espaces fonctionnels et faciles à vivre. Comme disait Le Corbusier, tout ce qui est fonctionnel est beau.

Quel est votre architecte ?

Nous travaillons avec un des plus grands et talentueux architectes libanais, Bernard Khoury. Son architecture avant-gardiste est très appréciée. Pour chaque projet, nous travaillons en équipe. Chaque semaine, nous nous réunissons pour suivre l’évolution de ses propositions.

Quel est le profil de votre clientèle ?

Dans les immeubles que nous construisons, l’important est le bon voisinage. De plus, nous avons une clause dans le contrat au sujet des reventes. Si l’immeuble n’a pas encore été livré, nous avons un droit de regard sur l’identité du nouvel acquéreur, conformément aux lois de la copropriété.

Pourquoi ciblez-vous les petits logements ?

Il y a un manque sur le marché. Beaucoup de Libanais ayant voyagé à l’étranger se sont habitués à vivre dans des surfaces réduites et commencent à réclamer des habitats plus fonctionnels.

Avez-vous de nouveaux projets à Achrafié ?

Le prochain sera le projet Achrafié 1166, rue Abdel Hadi, dans le secteur de Furn el-Hayek. C’est une parcelle de 300 m2. Nous sommes en train de finaliser les plans pour avoir six unités : un appartement-duplex avec jardin de 360 m2 aux 1er et 2e étages, puis des logements de 180 m2, un duplex de 230 m2 aux 5e et 6e étages, puis deux triplex de 186 et 239 m2 aux derniers niveaux donnant sur une cour extérieure. Le prix sera de 1 600 dollars le m2 pour le premier étage. C’est un prix attractif, parce que nous vendons sur plan. La fin des travaux est prévue pour le printemps 2009.

Avez-vous des projets hors de Beyrouth ?

Nous construisons à Faraya Ouyoun el-Simane sur une très belle parcelle. Il s’agit de six chalets de plus de 200 m2 chacun qui ont été tous déjà vendus à un prix moyen de 1 900 dollars le m2. Les chalets sont répartis de façon très indépendante. Prochainement, nous allons commencer deux nouveaux projets également à Faraya avec des unités de 120 et 350 m2. Les grandes tailles sont déjà très demandées.