Avec près de 30 000 m2 de surfaces résidentielles et 140 appartements, Shams Beirut est l’un des projets les plus ambitieux de la capitale. Présentation avec Rania Akhras, directrice de la société de promotion The Oasis.

Où se situe Shams Beirut ?

Le projet se trouve à proximité de la corniche Mazraa et du siège de la Direction générale de l’urbanisme. La parcelle a une superficie de 5 200 m2 après alignement. Le site a l’avantage d’être bien situé à Beyrouth à proximité du centre-ville, de l’aéroport, de Verdun et d’Achrafié.

Quelles sont les caractéristiques de Shams Beirut ?

Il s’agit d’un complexe de quatre blocs résidentiels dont le plus élevé compte 22 étages. Nous offrons trois types d’appartements en fonction du nombre de chambres à coucher : 171 m2, 210 m2 et 265 m2. Au total, nous avons 140 unités. Les architectes (Ziad Akl & Partners) ont voulu réduire les espaces perdus en minimisant les couloirs et en privilégiant des appartements pratiques. Le projet comporte également un vaste jardin de 2 000 m2 et plus de 2 000 m2 de surfaces commerciales.

Quelle clientèle ciblez-vous ?

Nos études de marché ont montré que beaucoup de couples de salariés ne pouvant pas acheter leur propre appartement étaient contraints de louer. Cette clientèle est notre cible. Nous sommes convaincus qu’il y a un créneau à saisir. De plus, nous visons les expatriés à la recherche d’un pied-à-terre. C’est pour cela que le nombre d’appartements n’est pas un obstacle.

Comment vous positionnez-vous par rapport aux projets dans la région ?

À la différence des projets environnants et pour un prix similaire, Shams Beirut offre des espaces verts, des aires de jeux et des unités bien conçues. De plus, les immeubles sont positionnés dans la diagonale de la parcelle, ce qui permet des dégagements. Les séjours sont tous orientés vers l’ouest, dominant le boulevard Sélim Salam. Les appartements élevés ont des vues sur la mer vers l’ouest et sur la montagne vers l’est.

Quels sont les prix des appartements ?

Le premier étage est affiché à 1 200 dollars le m2. La fourchette de nos prix varie en fonction de la superficie, de 205 000 à 360 000 dollars. Ce sont nos tarifs pour les 25 premières ventes. Ensuite, nous n’excluons pas de les augmenter.

Comment se passent les premières ventes ?

Nous n’avons pas commencé notre stratégie de communication, puisque notre campagne publicitaire doit être opérationnelle fin août 2007. Nos coordonnées ne sont mentionnées nulle part et pourtant nous sommes très sollicités. Dès le début de la phase d’excavation en avril 2007, les gens ont été curieux et se sont renseignés. Actuellement, nous avons une quinzaine de promesses de vente. Ce sont les appartements les plus chers qui sont les plus demandés.

Avez-vous un marketing spécifique ?

La banque al-Mawared qui finance notre projet propose un prêt immobilier attractif destiné à encourager les clients. Par exemple, après un dépôt initial de 10 %, l’acheteur versera 15 % de la somme de l’appartement jusqu’au septembre 2009 sans aucun intérêt. À partir de cette date, commencera son prêt immobilier sur 20 ans avec un intérêt.

Comment seront disposés les espaces commerciaux ?

Il y a des boutiques sur deux des trois rues qui bordent le projet. Les locaux font en moyenne 100 m2 répartis sur trois niveaux. Les prix de vente sur l’axe principal (rue Bourj Abi Haïdar) sont en moyenne de 3 000 dollars le m2. Le tarif pour la rue perpendiculaire (rue Mohammad Fakhoury) est de 2 500 dollars le m2. Nous sommes énormément sollicités. Si nous avions accepté toutes les demandes, à ce jour, tous les espaces auraient été déjà vendus. Mais nous sommes sélectifs afin d’harmoniser l’offre. Nous privilégions les enseignes de proximité au service des résidents. On recherche une banque, des enseignes alimentaires, un minimarché, des boutiques d’articles électroniques et de vêtements. À ce jour, nous avons assuré au moins cinq ventes.

Quelle est votre date de livraison ?

Nous comptons terminer les travaux au dernier trimestre 2009.

Qui sont les propriétaires du projet ?

Il s’agit de la société The Oasis. Elle regroupe les neuf personnes qui ont acheté le terrain en 2005. Elles souhaitent garder l’anonymat.