La région autour du centre commercial BHV-Monoprix et de l’ancien hôtel Marriott connaît depuis plusieurs années un impressionnant boom immobilier. Crise du secteur ou pas, les projets résidentiels se multiplient. Si la région au sud du BHV arrive à saturation, les nouvelles constructions se concentrent désormais le long de la voie rapide qui relie Unesco à Ouzaï. Cette frénésie immobilière s’explique par une forte demande de la part de la clientèle locale et de Libanais expatriés principalement implantés en Afrique. Acheter un appartement à Jnah symbolise parfaitement à leurs yeux leur réussite sociale et le quartier a davantage de prestige que les régions traditionnellement huppées de Ras Beyrouth. Le plus souvent, les ventes se réalisent de bouche à oreille et par des intermédiaires qui assurent à la fois l’achat du terrain pour des investisseurs, la construction du projet et la vente des appartements.
Le quartier séduit principalement pour son accessibilité : proche de Beyrouth et à proximité de l’autoroute de l’aéroport en direction du Sud-Liban. Si le développement commercial a nui à la quiétude de Jnah, la présence de grands magasins spécialisés et d’hypermarchés est un plus.
Cet engouement a naturellement entraîné une forte inflation. Les prix varient pour un premier étage de 1 500 à 1 600 dollars le m2 pour les petits appartements (200 à 250 m2) et de 2 300 à 2 500 dollars le m2 pour les grandes unités (350 à 500 m2). En l’espace de trois ans, le mètre carré a augmenté de 40 à 45 %. Par exemple, entre les étés 2006 et 2007, la hausse a été de 15 à 20 %.
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