Avec plus de 22 000 m2 de surfaces résidentielles, FAL Towers est l’un des plus importants projets d’Achrafié. Rencontre avec Walid Tabet, directeur du cabinet TAA (Tabet atelier d’architecture), l’un des promoteurs du projet.
Comment avez-vous choisi cet emplacement ?
Nous avons acheté cette parcelle de 3 162 m2 en 2004. Elle nous a été présentée au moment où nous étions à la recherche de grands terrains bien situés. Dans ce cas, nous sommes au cœur d’un quartier résidentiel à proximité de Monnot, du centre-ville et de l’ABC.
Pourquoi une grande parcelle ?
Notre stratégie était de construire un immeuble élevé avec des espaces de respiration autour tels que des jardins. Nous ne sommes pas systématiquement contre les “tours”, puisque plus la construction est élevée, plus cela permet de restreindre la surface qu’elle occupe au sol et de “libérer” la rue.
Pourquoi avez-vous démarré le projet plusieurs années après l’achat de la parcelle ?
Étant donné que la parcelle était supérieure à 3 000 m2, nous avons déposé un dossier à la Direction générale de l’urbanisme. Après son accord, nous avons présenté notre projet à la municipalité. Mais un mois plus tard, soit en décembre 2005, la nouvelle loi de construction a été approuvée. Nous avons rangé le précédent projet pour finaliser un nouveau dossier avec un gain de 15 % sur la surface constructible.
Pouvez-nous nous présenter votre projet ?
FAL Towers se compose de deux immeubles de 14 et 22 étages avec d’un côté des simplex de 696 à 708 m2 et de l’autre des unités de 491 à 494 m2. Les appartements ont une hauteur sous plafond de 3,25 mètres. Chaque immeuble a un duplex aux deux derniers étages. L’architecture a été signée par TAA.
Pourquoi avoir opté pour de grands appartements ?
Nous sommes convaincus qu’il y a une demande et une clientèle pour de grands logements haut de gamme. C’est un créneau limité, mais sur un seul projet, nous pensons que nous pouvons répondre à cette demande.
Comment se passe la commercialisation ?
Nous avons déjà vendu 16 unités dont les deux duplex. Les ventes ont commencé il y a deux mois et se font de bouche à oreille. Nous n’avons pas fait d’opérations marketing et nous n’avons même pas de brochures. Il n’y a pas de secret, c’est l’emplacement qui est le numéro un dans le choix des clients. Avec un taux de vente actuellement supérieur à 50 %, nous avons arrêté les transactions, sachant que la livraison des appartements est prévue pour octobre 2010.
Quels sont vos prix de vente ?
Notre prix de départ est d’environ 3 000 dollars le m2. Nous sommes en dessous de sa valeur réelle par rapport aux prestations offertes. De plus, Beyrouth reste au bas de l’échelle par rapport aux prix des capitales arabes voisines.
Quel est le profil des clients ?
Ce sont des clients exigeants, mais prêts à payer le prix pour un produit unique et très haut de gamme. Nous avons un tiers d’expatriés et aucun ressortissant du Golfe, puisque nous n’y faisons aucune promotion.
Les récentes découvertes archéologiques vont-elles retarder le projet ?
La Direction générale des antiquités a été très coopérative. Elle a commencé ses fouilles sur le périmètre de la parcelle pour les libérer le plus tôt afin que nous puissions exécuter les pieux et le soutènement du terrain. Ensuite, nous allons intégrer certains objets tels que les sarcophages dans la clôture du projet avec toutes les explications correspondantes rédigées par la DGA, ce qui permettra aux piétons habitant le quartier de découvrir la mémoire de ce terrain et, par conséquent, de leur propre quartier. Ainsi, l’une des spécificités de FAL Towers sera de garder un lien avec l’histoire de Beyrouth.
Avez-vous d’autres projets en vue ?
Si nous trouvons un très bel emplacement, nous envisageons sûrement un nouveau projet, toujours dans le créneau du haut de gamme.