Hamra
Hamra a connu un développement impressionnant au cours des deux dernières années. Cet essor immobilier coïncide également avec le boom commercial du quartier : multiplication des franchises internationales et des restaurants. L’intérêt grandissant d’une clientèle cosmopolite désireuse de résider à proximité de son lieu de travail a encouragé les promoteurs à multiplier les nouveaux projets. Une stratégie judicieuse, puisque les taux de vente y sont particulièrement élevés. Une offre limitée et une demande accrue ont entraîné inexorablement une hausse des prix, soit de 25 à 35 % en un an. Désormais, certains projets demandent jusqu’à 2 500 dollars le m2 pour un premier étage. Spectaculaire retournement de situation pour un quartier longtemps boudé des clients.
Il faut distinguer deux secteurs géographiques : la partie nord entre la rue Hamra et la rue Bliss cible principalement les jeunes cadres et les professions libérales. Plusieurs projets sont en cours le long des rues Makdissi, Sitt Nassab, Jeanne-d’Arc et Sidani. Il s’agit de la zone la plus appréciée de la classe aisée.
La partie sud est très résidentielle, voire populaire. Pourtant, les prix y sont plus compétitifs. Les promoteurs construisent principalement des petits logements de 175 à 200 m2.
Les nouvelles constructions à Hamra sont actuellement regroupées dans un petit périmètre qui va d’est en ouest des rues Abdel Aziz à Jeanne-d’Arc et du nord au sud des rues Sidani à Makdissi. Située sur une large parcelle à proximité de l’ancien ministère de l’Économie, où la démolition du bâtiment existant a commencé en mars 2008, Shayboub Tower compte 36 appartements de 245 à 285 m2 et deux duplex de 400 à 420 m2. Le prix de départ varie de 2 500 à 2 700 dollars le m2. Le promoteur Sarmad Shayboub envisage une livraison pour l’été 2010. Accolé à l’immeuble Garden Tower du groupe Sakkal, le projet The Jeanne-d’Arc (de la société MCTC) a la particularité d’être vendu, alors que la phase d’excavation n’a pas encore commencé. Une réussite qui s’explique par une bonne taille (232 m2), un design de qualité et un emplacement recherché.
Rue Sitt Nassab, deux projets adjacents sont en cours de construction. Al-Raja’a compte 10 unités de 175 à 250 m2 et Village Plaza propose 22 logements de 190 à 200 m2. Le prix de départ s’approche de 2 500 dollars le m2. Fin des travaux, début 2010.
La société Green Mile propose dans son projet Makdissi 2266 de larges appartements de 290 m2. Une taille peu exploitée à Hamra. À huit mois de la livraison, 72 % des unités ont trouvé un acquéreur. Les disponibilités varient de 620 000 à 660 000 dollars.
Rue Émile Eddé, les 11 appartements de 275 m2 du projet Badr Plaza sont affichés à partir de 690 000 dollars. Fin des travaux, décembre 2009. Le promoteur de l’immeuble 856 Ras Beirut qui dispose de 10 unités de 176 m2, rue Tabary derrière l’hôtel Royal Garden, ne souhaite pas encore vendre. En contrebas de Koraytem, le groupe Khiami développe un projet de 20 appartements de 180 m2 dans une impasse perpendiculaire à la rue Hussein, livrables à l’été 2010. Le premier prix est à 270 000 dollars. Toujours dans ce secteur, la société MCTC construit Ras Beirut 1006 avec 18 logements de 175 m2 prévus pour la fin 2009. Dans une impasse de la rue Mustafa Kamal, l’immeuble Mahmoud Itani propose des unités de 110 à 220 m2.
Aïn el-Mreissé
Le paysage urbain de Aïn el-Mreissé est contrasté. Le front de mer est le site idéal pour des projets de haut standing. Les dégagements y sont spectaculaires avec des vues sur la corniche et le littoral. En revanche, l’intérieur du quartier offre un environnement sans charme particulier : forte densité, quartier populaire, appartements meublés bas de gamme, immeubles abandonnés et en ruine. Pourtant plusieurs immeubles s’y construisent.
Située sur l’ancienne parcelle de l’ambassade des États-Unis, Horizon Tower dont les promoteurs sont originaires des pays du Golfe compte des appartements de 530 à 1 100 m2. Sa commercialisation a été affectée par la situation politique et sécuritaire actuelle qui a ralenti l’appétit de la clientèle arabe. Al-Manara est le second projet résidentiel du front de mer. L’immeuble de 14 étages est constitué de larges unités de 635 m2. Après avoir vendu la moitié du projet, les propriétaires (familles Idriss et Ghandour) ne veulent pas dans l’immédiat commercialiser les appartements restants. Fin des travaux, fin 2009.
Derrière le petit port de pêche de Aïn el-Mreissé, la société ACW propose Vega Residence, un projet de 13 unités de 451 m2 livrable à l’été 2009.
Plusieurs projets sont en construction dans le secteur situé derrière l’hôtel SAS Radisson. Les derniers appartements de 220 m2 disponibles de l’immeuble 190 Aïn el-Mreissé des promoteurs Ahmad Sidani et Mahmoud Itani sont de 450 000 à 475 000 dollars. Rue Rustom Pacha, le promoteur Anis Baalbaki construit un immeuble de 13 étages avec des logements de 220 m2. Le projet le plus attractif pour les petits budgets se trouve rue Dabbous, une rue étroite parallèle à la rue Pacha. Les logements de 140 m2 de l’immeuble el-Eid sont affichés à partir de 230 000 dollars. Fin des travaux, fin 2008.
Manara – Jal el-Bahr
Les projets de la pointe de Ras Beyrouth sont idéalement situés. Les appartements bénéficient de splendides panoramas sur la mer. Naturellement, les produits en construction s’adressent à une élite à la recherche de larges unités de 450 à 600 m2. Le droit d’accès est uniquement réservé aux budgets supérieurs à 1,8 million de dollars. Les prix sont presque aussi élevés qu’à Minet el-Hosn, dans le centre-ville.
Raouché – Caracas
Historiquement connu pour ses hôtels et ses appartements meublés, Raouché s’affirme peu à peu comme une adresse haut de gamme. Après la construction de Bahri Gardens, plusieurs projets de luxe le long de l’avenue Charles de Gaulle seront bientôt lancés dont l’ancien site du Carlton récemment acheté par Jamil Ibrahim. Au cœur de Ras Beyrouth, Caracas est un quartier résidentiel agréable et facile d’accès. Les prix y sont normalement plus avantageux que dans les zones voisines de Hamra et Raouché.
Rue Khaled Chéhab, à proximité du supermarché Boukhalil, deux projets sont en train de sortir de terre. Raouche Residence du promoteur Jamil Ibrahim est un imposant immeuble de 19 000 m2 de surface habitable. Les unités de 430 m2 sont disponibles à partir de 2 200 dollars le m2, c’est-à-dire 42 % plus cher qu’en 2007. Les étages élevés seront mis sur le marché ultérieurement, les travaux devant s’achever fin 2009. Raouche 3367 propose de son côté des appartements de 330 m2. Plus de 60 % du projet est déjà vendu. Livraison prévue pour août 2009.
Situé sur l’ancien complexe de restaurants Palm Spring, Bahri Gardens 2 espère avoir la même réussite que Bahri Gardens. Le projet de 23 étages qui surplombe la Grotte aux pigeons propose des unités de 530 m2.
À l’intersection des rues Qalaa et Ayoubi, deux duplex de 374 m2 dans le projet 708 Caracas sont disponibles à 850 000 et 875 000 dollars. Le promoteur Moustapha Bsat envisage une livraison pour juin 2009. Rue Qalaa, les simplex de Yasmin Tower font 325 m2. Dans une impasse de la rue Salaheddine Ayoubi, Park View compte 10 unités de 275 m2. Le premier étage est affiché à 735 000 dollars. Fin des travaux, été 2008.
Clemenceau – Kantari
Proche du centre-ville, le quartier Clemenceau-Kantari offre plusieurs avantages : cadre urbain agréable avec ses anciennes villas, havre de verdure avec le parc de l’ESA, zone cosmopolite. Son seul point noir est le perpétuel embouteillage de la rue Clemenceau. Malgré une accessibilité qui peut être parfois délicate, le marché immobilier y est en pleine mutation. La tendance est à l’embourgeoisement. Si les immeubles actuellement en construction avec des unités de 225 à 285 m2 sont quasiment vendus, plusieurs projets haut de gamme de 20 à 24 étages vont se multiplier prochainement avec de vastes appartements de 450 à 580 m2.
Succès oblige, les dernières disponibilités sont rares dans la zone de Clemenceau et Kantari. Seuls quelques premiers étages sont encore sur le marché. À proximité du centre Gefinor, un appartement de 250 m2 dans l’immeuble Maamari 92 se négocie à 500 000 dollars au 1er étage. Rue Clemenceau, le groupe Smadi vient de commencer la construction de Clemor 2, un projet d’une quinzaine d’appartements de petites superficies toutes déjà vendues. Opposé à ce projet, Nour 1 sera livré en décembre 2008. L’immeuble de 14 étages compte des unités de 225 m2. L’immeuble Clemenceau 283 rue Hourani a vendu tous ses simplex de 350 m2. Derrière la Banque centrale, rue d’Amérique, le projet Clemenceau Gardens qui compte 26 unités de 285 m2 se termine d’ici à la fin de 2008.
Situés au flanc de la colline de Ras Beyrouth, de nouveaux projets sont dans les starting blocks, Clemenceau 306, Clemenceau 315 et l’immeuble à l’angle des rues Clemenceau et Justinien vont marquer une nouvelle étape dans le boom immobilier de Clemenceau. Les plus grandes signatures d’architectes tels que Erga, Nabil Gholam et AAA sont sollicités pour proposer des projets très haut de gamme. Naturellement, les prix vont partir en flèche, soit sur la base de 2 500 dollars le m2 le 1er étage et plus de 4 000 dollars le m2 à partir du 11 et du 12e étage. Pour l’heure, al-Hosn 440 du groupe ACC est en cours de construction. Rue Omar Daouk, la commercialisation du projet de 26 étages a été rapide.
L’intérêt des promoteurs pour le quartier de Kantari est encore limité. Pourtant limitrophe du centre-ville, l’accessibilité y est aisée et certains projets ont des vues dégagées. À proximité des nouveaux studios de la chaîne Future News, l’immeuble 580 Residence du promoteur Marwan Daou, qui propose des unités de 305 à 540 m2, est déjà vendu, à l’exception du duplex. Le projet 535 Minet el-Hosn compte encore quelques unités (de 156 à 200 m2) sur le marché sur la base de 2 000 dollars le m2.
Koraytem
Adresse résidentielle haut de gamme, Koraytem est devenu l’un des quartiers (hors le front de mer) les plus chers de Ras Beyrouth. Actuellement, neuf projets sont en construction. Le secteur est devenu au cours des dernières années un vaste chantier où les tours de 18 à 23 étages poussent les unes après les autres. La plupart sont réparties autour du Collège protestant français qui offre un espace de verdure et des vues dégagées. On ne négocie rien à moins de 3 000 dollars le m2. L’intérêt de la clientèle a entraîné une augmentation importante des prix de 30 à 40 % en un an.
Rue Takieddine Solh, la construction des appartements de 346 m2 de Maya 1071 se termine. Zeino Tower One compte de larges unités de 450 à 600 m2. Le promoteur Rabah Jaber vient de commencer Koraytem Tower. Particularité du projet prévu pour mars 2010, les salons des appartements de 500 m2 sont orientés vers le sud (c’est-à-dire que la façade sur la rue Takieddine Solh correspond au dos du projet) à la recherche de vues sur le littoral à partir du 5e et du 6e étage. Les unités disponibles oscillent entre 1 700 000 et 1 950 000 dollars. Avec 36 000 m2 de surfaces résidentielles, Sky Homes de Jamil Ibrahim Est constitue le projet le plus important de Koraytem. Situé sur l’ancien club sportif français, Sky Homes compte trois tours de 20 étages avec des logements de 600 m2. Tous les niveaux élevés ont été vendus. Pour les unités restantes, livrables à la fin de l’année, il faut tabler sur une base de 1 500 000 dollars.
À l’angle des rues Takieddine Solh et Madame Curie, Koraytem Gardens de la société MENA Capital est dans sa phase d’excavation. Alors que la date de livraison n’est pas prévue avant l’été 2010, le projet qui propose principalement des unités de 350 m2 a particulièrement séduit la clientèle expatriée et locale. Le prix de départ se situe autour de 1 225 000 dollars.
Les projets se multiplient également le long de la rue Madame Curie. Face à la mosquée de Koraytem, Nova Towers (société ACW et famille Chatila) compte deux tours avec 44 appartements de 612 m2. Derrière ce projet, le promoteur Nadim Fakhry termine la construction de Madame Curie Residence. Les prix des unités de 406 m2 encore sur le marché varient de 2 825 à 3 950 dollars le m2.
Après les palais Hariri et Diab, en direction de Snoubra, deux constructions sont en cours. Le mètre carré y a augmenté de 20 à 25 % en un an. Le projet Karkouti se compose de 11 unités de 443 m2 à partir de 1 500 000 dollars. Prévu pour avril 2009, Koraytem 1000 est un petit immeuble de huit appartements de 355 m2. Les disponibilités varient de 3 100 à 3 350 dollars le m2.
Tallet el-Khayat – Unesco
Quartier résidentiel par excellence, Tallet el-Khayat continue d’attirer les promoteurs et de séduire les clients. Plusieurs projets sont en construction. Les principales explications de ce succès sont la bonne accessibilité du quartier, la largeur des rues, le calme, l’absence de fonctions commerciales qui garantit une réelle tranquillité et, enfin, la proximité de Verdun.
Dans la partie la plus élevée de Tallet el-Khayat à proximité des réservoirs de la Compagnie des eaux, l’immeuble Dsouki compte deux unités de 260 m2 disponibles à partir de 700 000 dollars. Rue Mazraa, le promoteur Nadim Fakhry et ses partenaires construisent City Heights avec des unités de 380 m2. T. Tower est un important projet composé de deux blocs avec des appartements de 261 et 374 m2 à partir respectivement de 680 000 et 975 000 dollars. Fin des travaux, fin 2009. Il est possible d’acheter un appartement de 275 m2 dans l’immeuble Aliah & Hala à partir de 580 000 dollars. Rue Mazraa, Tallet Khayat 4918 a été entièrement vendu.
À l’angle de la rue Mama et de l’avenue Saëb Salam, Corniche Tower se compose de 18 simplex de 330 m2 et un duplex livrables fin 2009. Le prix de départ est fixé à 700 000 dollars.
Dans le secteur de l’Unesco, deux projets sont en cours rue Chibli Mallat. Tous les appartements de Canary ont été vendus. Il faut compter environ 650 000 dollars pour un logement de 260 m2 dans le projet Unesco 3305 prévu pour la fin de l’année. Autour de la place Habib Abi Chahla, le projet Panda-Hindawi est une réalisation de huit appartements de 300 m2. Plusieurs unités sont encore disponibles pour des budgets de 800 000 à 1 200 000 dollars. Les prix ont augmenté de 14 % en l’espace de 12 mois. Fin des travaux, début 2009.
Avec plus de 12 500 m2 de surface habitable, Mirna Tower qui est situé rue Peter Medawar est un important projet de 24 étages avec des appartements de 480 m2.
Verdun – Aïn el-Tiné – Ramlet el-Baïda
L’évolution du marché immobilier à Ramlet el-Baïda est totalement paradoxale : les ventes y sont limitées, puisque certains projets n’ont rien vendu depuis des mois, pourtant les prix ont connu une augmentation de 35 % en 12 mois. Cette inflation est dans la continuité de celle observée dans les quartiers de Jnah et Bir Hassan qui ne cessent d’attirer une clientèle expatriée principalement d’Afrique.
L’actualité du marché résidentiel à Verdun se résume à l’imposant projet Verdun 2 de la famille Hariri qui se trouve à proximité de l’hôtel Bristol à l’intersection des rues Alfred Nobel, Verdun et Khaled ben Walid. Entre le Bristol et Concorde Square, deux projets sont en cours de construction : Hatab Tower et Hatab 2612, avec des unités de 260 et 300 m2. On trouve un 3e étage (Hatab Tower) à 850 000 dollars. Adjacent à la galerie marchande Dunes à Verdun, Chada Residence a été entièrement vendue.
La société Jamil Ibrahim espère terminer la construction de son projet Dream Bay à Aïn el-Tiné d’ici à la fin de l’année 2009. La moyenne des prix est actuellement de 5 500 dollars le m2. Les disponibilités sont principalement dans les étages inférieurs. Le promoteur demande de 4 000 à 5 200 dollars le m2 du 1er au 6e étage.
Trois projets sont en construction rue Farid Trad à Ramlet el-Baïda. Les appartements de 360 m2 encore disponibles dans l’immeuble Karen varient de 1 080 000 à 1 360 000 dollars. Sabbah Residence compte neuf unités de 432 m2 livrables fin 2009. Les appartements à vendre s’étirent de 1 500 000 à 1 900 000 dollars. Compter 1 250 000 à 1 600 000 dollars pour les dernières possibilités (415 m2) dans le projet Doha Tower, dont la livraison est prévue pour cet été.
Rue Thomas Edisson, la livraison du projet al-Waha Gardens (société MCTC) est fixée au printemps 2008. L’immeuble compte des simplex de 430 m2.
À proximité du site de l’ancien Spinneys, la commercialisation des appartements de 340 et de 360 m2 du projet 3960 Mousseitbé est actuellement suspendue. Entre le front de mer et la rue Farid Trad, le projet Blue Bay Tower compte neuf unités de 430 m2 et un duplex de 630 m2 et 130 m2 de terrasse. Le premier prix est à deux millions de dollars.
Sanayeh – Zarif – Spears – Wat WatEntre le centre-ville et les quartiers de Verdun et Hamra, les secteurs de Sanayeh, Zarif, Spears et Wat Wat connaissent un fort développement résidentiel. Bien que la forte densité d’immeubles n’offre pas beaucoup de dégagements, l’accès y est facile et la zone est calme et bien située à proximité des principales polarités économiques de Ras Beyrouth. Encouragés par la demande, les promoteurs cherchent à s’emparer des immeubles les plus anciens pour les détruire et proposer de nouveaux projets. Les prix à Zarif ont connu une hausse de 25 à 30 % au cours de l’année 2007.
Malgré les vues sur le jardin public, Sanayeh est encore une adresse sous-évaluée. Pourtant, avoir des appartements avec de tels dégagements est devenu un luxe.
À l’intérieur du quartier Zarif, trois unités de 205 m2 sont encore disponibles dans le projet 1925 Mousseitbé. Les prix oscillent entre 450 000 et 550 000 dollars. À proximité, les projets Les Trois Palmes et Kanafani ont été vendus parfois au cours de la phase d’excavation.
Les promoteurs Jamil Agha et ses partenaires développent trois projets de 14 à 15 étages le long de la rue Abdel Kader. La Citadelle comporte des unités de 212 m2, Highland Tower des logements de 217 m2 et Solitaire Tower des appartements de 253 m2. La fin des travaux est prévue entre fin 2009 et l’été 2010. Longtemps boudé par la clientèle, ce secteur à cheval entre Wat Wat et Zokak el-Blatt devient attractif avec des superficies bien étudiées pour des budgets de 425 000 à 550 000 dollars.
Rue al-Rachidine, un appartement de 207 m2 dans l’immeuble Garden est annoncé à 2 000 dollars le m2.
Situé derrière l’immeuble Union, rue Salim Boustany, Sanayeh 2994 est un petit projet de neuf unités de 240 m2 prévu pour fin 2009. Le prix des trois premiers étages est de 500 000 à 540 000 dollars. Autour du jardin public de Sanayeh, il est possible d’acquérir un logement de 360 m2 dans le projet Garden View Residence à partir de 830 000 dollars. Fin des travaux, été 2009. À proximité de la mosquée Tabbara, rue Georges Assi, les travaux de Sanayeh 2055 doivent démarrer prochainement. Le projet de 17 étages offre des unités de 350 m2.
Le potentiel résidentiel de la rue Spears est encore sous-estimé par les promoteurs. Les choses pourraient changer une fois que le projet Adnan Naamani 1788 sera en construction. L’immeuble de 13 étages compte des simplex de 385 m2 et un triplex de 800 m2. Le prix de départ est de 2 750 dollars le m2. À proximité du siège de la Croix-Rouge, Mirna Residence compte encore deux unités de 220 m2 à partir de 450 000 dollars. Fin des travaux, juin 2008.
À Zokak el-Blatt, en bordure du centre-ville au pied de la tour Murr, le projet Royal View compte 14 unités de 508 m2. La valeur du mètre carré des appartements disponibles du 1er au 11e étage varie de 3 050 à 3 925 dollars le m2. C’est le prix pour bénéficier de vues dégagées sur le littoral.
Snoubra – Sakiet el-Janzir
ntercalés entre Koraytem et Verdun, les secteurs de Snoubra et Sakiet el-Janzir sont appréciés par la clientèle dont les budgets fluctuent de 350 000 à 450 000 dollars.
La superficie demandée est d’environ 200 m2. Malgré une forte densité résidentielle et des constructions moyen de gamme, les taux de vente sont excellents.
Rue Itani, l’immeuble Mohammad el-Hout propose des logements de 200 m2. Les unités encore à vendre tournent autour de 400 000 dollars. Au carrefour Snoubra, il reste quelques unités dans le projet al-Omnia. Il faut compter 400 000 dollars pour un 245 m2.
Sur l’axe qui relie Snoubra à la place Sakiet el-Janzir, le promoteur Ziad Itani propose 26 unités de 220 m2. Un choix judicieux, puisque 90 % du projet est déjà vendu, alors que la livraison n’est pas prévue avant le début de 2009. Les appartements encore disponibles sont affichés à 400 000 dollars.
À proximité du central téléphonique Ogero, rue Georges Zouein, les projets Jabado et Tally se terminent. Tous les appartements ont été vendus.
Ras el-Nabeh
Le quartier de Ras el-Nabeh forme un triangle géographique qui se délimite du nord au sud du carrefour Sodeco à l’avenue Abdallah Yafi et d’ouest en est de l’avenue Béchara el-Khoury à la rue de Damas. Proche du centre-ville, le quartier est en pleine expansion et les chantiers s’y comptent par dizaine. Son point fort est sa position au cœur de Beyrouth. Il est ainsi très facile de se rendre à Achrafié ou à Hamra. Le quartier est très résidentiel. Malgré une forte densité de construction, qui nuit à son oxygénation, la région est agréable. De plus, les prix des appartements restent abordables (de 1 100 à 1 450 dollars le m2) pour les familles à la recherche d’un espace de 150 à 200 m2 avec des budgets inférieurs à 300 000 dollars. Toutefois, il existe de gros écarts dans le prix d’un projet à un autre. Cela peut aller du simple au double. Les prix les plus abordables se trouvent au cœur du quartier. En revanche, la façade orientale proche de la chancellerie française, de l’USJ et du Tribunal militaire est moins bon marché. La partie sud de Ras el-Nabeh qui domine l’hippodrome fait partie des zones les plus chères de Beyrouth. À partir du 5e étage, le mètre carré atteint déjà 3 000 dollars le m2. C’est le prix à payer pour avoir une vue parfaitement dégagée jusqu’à la Forêt des Pins.
À proximité de l’hôpital Ghorayeb, le groupe familial Tayara construit depuis l’été 2007 un immeuble de neuf étages qui sera livré au cours de l’été 2009. Rue Karm el-Ghazzaoui, les promoteurs proposent 18 unités de 162 m2. 50 % du projet a déjà été vendu. Les appartements disponibles sont répartis du 1er au 9e étage sur la base de 205 000 dollars. Il faut ajouter 3 000 dollars pour chaque étage supplémentaire.
Rue Mohammad el-Hout, Serina Tower est un complexe de 30 appartements répartis dans deux blocs. L’un est composé de 10 appartements de 200 m2 dont la valeur commence à 250 000 dollars (soit 1 250 dollars le m2), l’autre compte 20 unités de 165 m2 pour un prix de départ de 170 000 dollars (soit 1 030 dollars le m2). Le propriétaire Ali Ayache livrera en septembre 2008. À ce jour, il ne reste qu’un appartement de 165 m2 au 10e étage à 275 000 dollars.
Sur l’avenue Béchara el-Khoury, le promoteur Mohammad Hachem et sa famille construisent le complexe La Cité qui comporte 30 logements de 205 et 220 m2. Commencé en janvier 2007, l’ensemble sera livré au début de l’année 2010. Les ventes ne commenceront qu’au début de l’été 2008. La mise à prix sera de 1 400 dollars le m2.
Le promoteur de Plaza 2, Zaher Haïdar, construit rue Karm el-Ghazzaoui depuis début 2006 un immeuble de 10 étages avec 20 appartements de 210 m2. 45 % du projet a été vendu. Le prix de départ est de 273 000 dollars. La livraison est prévue au début de l’été 2008. Le propriétaire qui entame prochainement un second projet près de Barbir n’est pas pressé de vendre les unités restantes. Il garde même l’option de la location si cela s’avère rentable.
Rue Abdel Maoula Chaar, Wissam Khalili a construit deux immeubles situés derrière l’archevêché grec-orthodoxe. Les 72 appartements de 175 m2 ont été vendus sur la base de 253 750 dollars, soit 1 450 dollars le m2. Actuellement, il ne reste qu’une seule unité disponible.
Hassan Haïdar construit deux immeubles rue Saïd Khadige. L’un de 12 et l’autre de 15 étages pour une totalité de 53 appartements de 122, 155 et 179 m2. Seuls quatre appartements au 1er et au 2e étage restent disponibles sur la base de 1 200 dollars le m2.
Dans la rue Faraya, (en face de l’école Abou Rosh High School), le trio Bassem Ayouri, Ahmad Chami et Omar Madou construit depuis juin 2006 un immeuble de 10 appartements de 171 m2. Les dernières disponibilités tournent autour de 197 000 dollars. La livraison est prévue au début de l’année 2009.
À l’angle des rues Saïd Khadige et de Damas, Ali Abbas, un Libanais expatrié, développe Sodeco Residence, un complexe résidentiel (avec 14 appartements de 300 m2 dont deux duplex) et commercial avec 15 bureaux et 15 boutiques. Ali Abbas souhaite attendre la fin des travaux, prévue pour la fin 2008, pour vendre.
Adjacent à Sodeco Residence, l’immeuble de Mosbah Chahabeddine compte 14 appartements répartis sur 10 étages. Les quatre premiers niveaux comportent des unités de 110 m2 puis, dès le 5e étage, des logements de 155 m2. Commencés en juillet 2007, les travaux devraient s’achever en décembre. Le projet a été entièrement vendu sur la base de 1 300 dollars le m2.
Rue Said Khadige, les promoteurs Mohammad Beydoun et Rabih Sinno viennent de commencer en mars la construction d’un important projet de 12 étages avec 36 unités de 100, 130 et 160 m2. Bien que l’immeuble ne sera pas inauguré avant le début 2011, tous les appartements ont été réservés sur la base de 1 300 dollars le m2.
Face à l’USJ et adjacent à l’archevêché grec-catholique, le promoteur Nadim Fakhry et ses partenaires comptent prochainement démarrer Sodeco 621. Le projet comportera plusieurs tailles d’appartements de 150 à 600 m2. Le chiffre de 2 000 dollars le m2 a été fixé comme prix de départ. Après Sodeco Residence, Sodeco 621 marque une nouvelle étape dans le développement résidentiel de la rue de Damas auparavant pas exploitée par les promoteurs.
Rue du Père Chanteur, à proximité de l’Hôtel de Ville, Issam Halibi en collaboration avec Hassan Moadad Chéhab ont commencé les travaux d’un immeuble de 12 appartements de 250 m2 au début de l’année 2007. Six unités sont encore en vente à partir de 450 000 dollars, soit 1 800 dollars le m2. L’immeuble est situé à proximité de l’hippodrome dans une rue relativement résidentielle. Livraison prévue fin 2008.
Entre les rues Père Chanteur et Abdel Hafiz Chaar, le promoteur Armand Zouein doit entreprendre en mai 2008 les travaux d’excavation de son projet situé sur la parcelle 5903 Mazraa. L’immeuble comportera 18 unités de 215 m2.
Des acheteurs potentiels ont déjà mis des options sur la moitié des logements, mais le propriétaire ne souhaite pas vendre avant d’entamer les premiers travaux. Les premiers appartements seront vendus à 1 700 dollars le m2. Il faudra compter 50 dollars le m2 par étage supplémentaire. Fin des travaux, fin 2009.
Habiter le long de la rue Abdallah Yafi va devenir un luxe particulier à Beyrouth. Surplombant l’hippodrome et la Résidence des Pins de l’ambassadeur de France, les appartements valent de l’or. Le projet Burj Kronfol du promoteur Hassan Kronfol comporte 27 étages avec 21 simplex de 415 m2, deux duplex de 630 m2 et un triplex de 1 250 m2. Le prix de départ est de 1 140 000 dollars. Commencés en mars 2007, les travaux doivent se terminer au cours de l’été 2010.