Dans le cadre d’un plan de croissance entamé il y a un peu plus d’un an et demi, l’agence d’information Reuters va doubler la quantité de nouvelles en arabe qu’elle produit afin de mieux toucher les 300 millions d’arabophones du Moyen-Orient.
« Reuters a lancé son plan de croissance alors que les autres agences d’information subissaient les effets de la crise », explique Caroline Drees, nouvelle directrice de la rédaction de Reuters Moyen-Orient et Afrique, qui fait partie du groupe Thomson Reuters. « L’intérêt pour les marchés émergents en général, et pour la région en particulier, ne cesse de croître », explique-t-elle. Reuters a investi en un an et demi des « millions de dollars » pour accentuer sa croissance dans la région, et ne compte pas s’arrêter là. « D’ici à la fin de l’année, Thomas Reuters prévoit de lancer un nouveau service pour les professionnels de la finance, Eikon qui intégrera des nouvelles en arabe », annonce Drees. Ce service sera disponible pour tous les professionnels de la finance à travers le monde. En parallèle, la fondation Thomson Reuters finance de nombreuses formations en arabe pour les journalistes de la région, et s’est associée avec twofour54 tadreeb, le bras pédagogique de la cité média d’Abou Dhabi.
Reuters est la plus grande organisation multimédia d’information : elle emploie 2 900 journalistes dans une douzaine de langues à travers plus de 200 villes. Elle produit trois millions d’informations par an, vues par un milliard de personnes par jour. Et elle est présente au Moyen-Orient depuis 1865, ce qui en fait la plus ancienne agence d’information de la région.
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