Les chips se vendent toute l’année, mais connaissent un pic de consommation en été. De plus en plus d’associations pourtant dénoncent les ravages de cette “consommation nomade” sur la santé. À près de 570 kcal pour 100 g, les chips s’avèrent très riches en matière grasse (environ 36 g de lipides/100 g) et en sodium (600 mg/100 g). Pour répondre à l’inquiétude des consommateurs, les industriels ont créé des lignes allégées ou diététiques. « Nos chips ne contiennent ni conservateur ni arôme artificiel », affirme Marwan el-Koussa, directeur général de Malco Trading, qui produit les marques Fantasia et Hulla Hoops. De son côté, Imad Abichaker, directeur général de Manyfood, fait remarquer que l’usine Fritolay, située en Arabie saoudite qui produit les chips vendues au Liban, utilise des huiles de cuisson sans transfat (acides gras insaturés). De la même façon que la fabrication des Master Potatoes s’effectue à partir d’huile de palme (une huile que de grands groupes ont cependant retiré de leur liste de fabrication, car responsable de la déforestation massive en Asie), garantie elle aussi sans transfat. « Bien sûr, explique Jalil el-Jakl, directeur qualité chez Delta Trading qui fabrique Master Chips. L’huile de palme contient des graisses saturées dont la teneur augmente en fonction de la durée d’utilisation de l’huile. Mais la durée d’utilisation est inférieure aux recommandations des fabricants d’huile et nous réalisons un contrôle permanent par prélèvement d’échantillons, afin de garantir le niveau le plus bas possible de graisses saturées. »
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