Sur l’Asie, le Japon fait encore office de valeur refuge. Son économie, en effet, peu dévoreuse d’énergies, semble mieux encaisser le choc pétrolier que d’autres pays d’Asie du Sud, dont l’inflation persistante associée à un durcissement monétaire aggravent les risques. Mais, à l’image de l’Europe, les chiffres du PIB japonais au premier trimestre (+2 %) « abritent une réalité moins optimiste », font valoir les analystes du Crédit agricole suisse, qui poursuivent : « L’essor des prix des matières premières pèsent lourdement sur les profits des entreprises et mettent en péril une reprise durable des salaires et des revenus, ce qui suggère à son tour une croissance contenue de la consommation. »
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Le Japon pourrait donc lui aussi à son tour pâtir des prix des matières premières, et donc d’une croissance ralentie. Les banques interrogées considérant qu’il faut encore ici jouer d’une extrême prudence.
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