Définir une zone régionale ou un secteur s’avère, dans le contexte actuel, délicat. « Le conseil est difficile. Dire qu’il faut être attentif au secteur des énergies alternatives par exemple semble s’imposer aux vues du choc pétrolier. En même temps, le préconiser sans stipuler une entreprise précise est dangereux. Le secteur n’étant pas mature, seul un professionnel peut savoir quelle entreprise survivra à un horizon de 5 ou 10 ans, quelle technique d’énergies renouvelables se révélera payante au bout du compte. De la même façon, des titres ont été massacrés avec d’énormes baisses. Il existe des opportunités réelles. Le tout est de savoir les identifier », fait valoir Albert Letayf, de l’Union bancaire privée (UBP). Le secteur des énergies alternatives reste attrayant, avec des attentes bénéficiaires à la hausse. Le Crédit suisse avance ainsi qu’il offre « aux portefeuilles un rempart contre la composante énergétique de l’inflation », spécialement en Europe. Mais il occupe en même temps le second rang en termes de facteur de risques. Les banques plébiscitent également les télécommunications ou les matières premières.
• Parmi les secteurs à suivre, la banque britannique HSBC pointe du doigt le secteur des services à la personne et notamment tout ce qui a trait aux besoins des personnes âgées. « On doit être en particulier très attentif à la croissance du secteur de l'assurance. Le financement des retraites n'est pas suffisant si l'on tient compte de l'inflation actuelle et de l'augmentation de la durée de vie. D'où la nécessité de trouver des produits qui permettent aux particuliers de financer par eux-mêmes leur retraite. Certains de nos clients, parmi les plus âgés, n'ont pas besoin de crédits mais, au contraire, d'une épargne retraite », explique Youssef Nasr, d’HSBC. D’autres institutions financières, à l’instar de Audi-Saradar Private Bank ou d’UBP, rappellent également que le secteur de la finance doit être suivi avec attention… En même temps qu’une extrême précaution. Audi-Saradar considère ainsi que « les difficultés de financement auxquelles font face ces établissements sont une occasion à saisir pour profiter de taux de rendements élevés, de l’ordre de 7 à 8 %, associés à des obligations perpétuelles, d’autant plus que celles-ci sont cotées A, voire AA. Nous considérons que malgré la crise des “subprime”, le risque sur ces établissements reste mesuré, l’investisseur devant éviter la confusion entre besoin de liquidités et risque de faillite. Il faudra toutefois être prêt à l’éventualité de détenir ces obligations sur de longues périodes au cas où leur prix de revente en marché secondaire se détériorerait ».
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