Taille du portefeuille : 1 million de dollars
Profil de risque équilibré

L’Union bancaire privée a choisi de conserver de fortes disponibilités en liquidités afin de profiter de certaines opportunités d’investissements à venir. Notamment sur le marché des actions qui devrait, selon UBP, encore baisser, à un horizon de six mois à un an.
C’est pour cette même raison qu’UBP recommande d’ailleurs de maintenir encore un seuil faible en actions, de l’ordre de 15 %. Toutefois, le portefeuille action devrait surpondérer relativement à leur taille les pays émergents et le Japon, et s’investir sélectivement en Europe et aux États-Unis.
Pour les pays émergents, UBP préconise de s’intéresser aux Bourses des pays du Golfe et de la Russie. UBP rappelle en effet que la Russie demeure la place financière la moins chère en termes de PER (ratio cours de l’action sur bénéfices par action). Elle bénéficie également de la forte hausse du prix des matières premières, en particulier du pétrole, dont elle est grande exportatrice. Elle est aussi assurée d’une stabilité politique, au moins pour les quatre prochaines années. Quant aux pays du Golfe, ils connaissent une croissance économique ainsi qu’un flux de liquidités importants qui s’investit en partie dans les marchés boursiers locaux.
Quelque 35 % des actifs de l’allocation de référence ont été placés en obligations. Certains papiers obligataires demeurent intéressants, notamment ceux émis par des institutions financières internationales, qui, du fait de la crise financière, sont forcées de payer de hauts rendements pour attirer des investisseurs. UBP trouve aussi intéressant, étant donné le bon couple risque/rendement, d’acheter des papiers obligataires émis par des sociétés installées dans des pays émergents.
Enfin, la banque privée considère qu’il peut être très rémunérateur d’allouer 30 % du portefeuille à des fonds spéculatifs. UBP conseille plus particulièrement de s’orienter vers des fonds “distressed”, qui rachètent des actifs à des prix dépréciés. Actuellement, ces fonds bénéficient de la fragilité des banques, qui ne peuvent plus jouer le rôle de régulateur des marchés financiers et qui doivent même liquider certains de leurs actifs non stratégiques pour pouvoir alléger leur bilan. Les fonds “distressed” ayant des liquidités importantes rachèteraient à des prix bradés les actifs que les banques veulent liquider ainsi que ceux qui sont offerts à la vente par des fonds en difficulté ou par des sociétés en liquidation.