Taille du portefeuille : à partir de 300 000 dollars
Horizon du placement 3-5 ans

Pour un profil conservateur, AFC recommande de placer 80 % du portefeuille dans des produits à taux fixe, qui en assurent la composante “sécurisée”. Il s’agit de dépôts fiduciaires, d’obligations ou d’effets du Trésor émis par des pays du G7. Les 20 % restants sont réservés à des investissements plus risqués, qui incluent des produits de type obligataires, des actions ou des placements alternatifs. Parmi ces 20 %, AFC préconise d’investir 5 % en obligations sur des ventes de contrat “future” sur les bons du Trésor américains, pariant ainsi sur une baisse du prix des obligations du Trésor américain ayant des maturités de 10 à 30 ans. Cinq pour cent sont, par ailleurs, alloués à un fonds spécialisé dans les énergies alternatives comme Impax Environmental Markets (Impax Asset Management) ou Pictet Clean Energy Fund (Pictet Funds). Cinq pour cent sont encore placés dans le fonds AHL Diversified (Man Investments), qui tire profit des périodes de mouvements amplifiés sur une large gamme de marchés (monnaies, matières premières, actions, taux d’intérêt). Les performances enregistrées ont un historique d’une vingtaine d’années et sont caractérisées par un retour attractif par rapport au risque encouru (ratio Sharpe autour de 1. Cet instrument n’est accessible qu’à partir d’un investissement minimum de 30 000 dollars). Enfin, AFC recommande de réserver 5 % de l’allocation spéculative à des produits corrélés au dollar américain comme les contrats “future” US dollar index. AFC se positionne ainsi sur une possible reprise à la hausse du cours du dollar, considérant que la Réserve fédérale américaine devrait se montrer plus agressive dans ces hausses de taux que la Banque centrale européenne.
Pour un profil de risque modéré, AFC modifie seulement le pourcentage entre la part sécurisée (cette fois 50 %) et spéculative (cette fois 50 %) du portefeuille, l’allocation du portefeuille étant semblable en termes de produits.
Pour un profil agressif, AFC restreint la part sécurisée à 20 % seulement, 80 % allant à des placements risqués. Les 20 % sont ainsi alloués à l’un des deux fonds liés aux énergies renouvelables l’AHL Diversified ; 15 % aux contrats “future” US dollar index et 15 % aux ventes de contrats “future” sur les bons du Trésor américains. Pour parfaire l’allocation, AFC préconise également de recourir à un fonds de private-equity, à hauteur de 10 % (l’investissement d’origine devra à minima être proche du million de dollars et à liquidité limitée durant les quelques premières années), tel l’African Agricultural Land Fund (Emergent Asset Management), spécialiste des terres agricoles subsahariennes. AFC estime, en effet, que la capacité à assurer une production de denrées alimentaires à un coût compétitif sera un thème majeur des prochaines années.