Taille du portefeuille : 1 million de dollars
Qu’il s’agisse d’un profil conservateur, modéré ou agressif, l’allocation proposée par Audi Saradar Private Bank est axée autour d’un noyau central composé des fonds “Multi-Manager” de Russell. Ces fonds offrent différents profils adaptés au risque des clients, avec une répartition adéquate entre actions et obligations. Afin de contourner le problème du “timing” des marchés, Audi Saradar préconise d’investir dans les fonds Russell en plusieurs étapes successives, permettant ainsi de lisser les niveaux d’entrée. Cet investissement étant conçu sur le long terme (8-10 ans). Autour de ce noyau, se greffe une panoplie de solutions d’investissement adaptées à l’environnement actuel des marchés. Ainsi, pour un investisseur à profil conservateur, Audi Saradar recommande d’investir 35 % du portefeuille dans le fonds Russel Multi-Manager 50. Quelque 20 % sont, en outre, placés dans des produits structurés sur actions. La banque se positionne ainsi sur un scénario d’éventuelle poursuite de la baisse des marchés suivie d’une reprise sur un horizon de quatre à cinq ans. Ces produits structurés offrent un rendement minimum assuré et une protection conditionnelle sur le capital investi. La banque recommande d’autres instruments comme des coupons cumulés (de 12 à 15 % par an) sur une période allant d’un à cinq ans, que l’investisseur encaisse dès la reprise des marchés. Les investissements à rendement fixe (35 % du total de l’allocation) comprennent des obligations sur les marchés arabes (10 %), des obligations perpétuelles émises par des établissements bancaires internationaux en besoin urgent de liquidités (15 %) ainsi que des eurobonds libanais (10 %), dont le rendement, de l’ordre de 7 à 8 %, offre une exposition de courte période au risque libanais. Audi Saradar conseille d’allouer 10 % de la valeur du portefeuille à un hedge fund, tels les fonds JabCap, gérés par Philippe Jabre, qui ont montré une bonne résilience à la crise des marchés ou le fonds Quantum de JP Morgan. Ce fonds joue simultanément la hausse d’actions à fort potentiel de croissance et la baisse d’actions jugées survalorisées. Ce mécanisme permettant de réaliser des profits même en cas de baisse des marchés financiers.
Pour un investisseur dont le profil est à risque moyen, Audi Saradar préconise d’allouer 30 % au fonds Russel Multi-Manager 70. Vingt pour cent sont placés dans des produits structurés sur actions comme ceux mentionnés précédemment. Audi Saradar recommande de placer 5 % sur des marchés actions ciblés, décorrélés de la crise actuelle comme les marchés arabes via le fonds Arabian Opportunities Fund, géré par Audi Saudi Arabia, qui, depuis son lancement en 2007, enregistre une performance de près de 30 %. Les investissements à rendement fixe (25 % de l’allocation) comprennent essentiellement des obligations sur les marchés arabes (10 %), des obligations bancaires perpétuelles (10 %) et des eurobonds libanais (5 %).
Pour un investisseur au profil agressif, Audi Saradar préconise d’investir 20 % dans un fonds Russel Multi-Manager 90. La banque privée y ajoute 15 % placés sur les produits structurés sur actions ainsi que 5 % en actions sur les marchés arabes. Concernant les instruments à taux fixe, Audi Saradar alloue 10 % à des obligations sur les marchés arabes, 10 % à des obligations perpétuelles bancaires, 5 % à des eurobonds libanais. Vingt pour cent sont enfin investis en private-equity dans des sociétés non cotées : 10 % dans le fonds Menared, spécialiste des projets immobiliers au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et 10 % dans le multifonds PEP08 (Quilvest) parmi les plus performants de sa catégorie. Des structures plus agressives sont conçues sur demande, donnant une exposition double à la hausse et simple à la baisse. La banque propose actuellement ces structures sur des marchés tels que l’Arabie saoudite dont la Bourse devrait bénéficier d’un nouveau flux de capitaux lié à la manne pétrolière, ainsi que le Japon qui, malgré la baisse mécanique de l’indice boursier suite aux liquidations massives des fonds étrangers, présente des fondamentaux solides qui permettent de miser sur un éventuel redécollage du marché. Pour certains clients plus opportunistes, cette structure peut être construite sur un indice bancaire dont les actions ont été massivement et très sévèrement sanctionnées par le marché et qui pourraient donc rebondir fortement à moyen terme, une fois la crise passée.

Ces recommandations sont données à titre indicatif. Elles ne sauraient engager la responsabilité du Commerce du Levant ni de la Banque privée Audi Saradar.