Légers et discrets, les nouveaux ordinateurs de poche, à l’image de l’eeePC d’Asus, s’embarquent même dans les sacs des filles. Bon marché, ils assurent les traitements de texte et l’Internet. Idéal ? Oui, mais seulement si l’on voit en eux un ordinateur d’appoint, dont l’acquisition ne remplace pas l’achat d’un véritable ordinateur. Car la cible de ces mini-PC “low cost” demeure le consommateur mobile, équipé à son travail ou à son domicile, qui désire rester connecté, quel que soit l’endroit où il se trouve. Bref, tous les Google maniaques, et autres e-mails accros de la planète.
Un vivier extraordinaire alors que, pour l’heure, les ventes de mini-PC ne représentent que 3 à 5 % du total des ordinateurs achetés dans le monde. Mais ces “netbooks” ont aussi les défauts de leurs qualités : écran minimaliste (7 à 9 pouces, selon les modèles), puissance et capacité de mémoire réduites, qui ne permettent guère une lecture fluide des vidéos ou l’ouverture d’un jeu en 3 D, absence de lecteur DVD et faible autonomie des batteries. Pionnier du marché, le constructeur taïwanais Asus. La première version de son eeePC s’est vendue à un million d’exemplaires en quelques mois. Depuis, Asus a lancé un nouveau modèle, l'eeePC 900, caractérisé par un écran plus large (8,9 pouces en 1 024 × 600), une Webcam intégrée de 1,3 mégapixel et 12 Go en mémoire flash. Il offre également la possibilité de choisir entre un environnement Linux et Windows XP Home. Depuis, d’autres constructeurs lui ont emboîté le pas : Acer (Aspire One), Dell (EasyNote XS10), MSI (Wind 100) ont ainsi sorti leur “nano modèle”, pour un prix compris entre 250 et 450 dollars.
L’eeePC 900 d’Asus est disponible au Liban. Prix indicatif : 399 dollars