À Shiltach, Allemagne : Rosemonde Hatem

Rien de commun entre la Fiat 500, le légendaire “pot de yaourt” italien de la fin des années 50, vendu à quatre millions d’exemplaires, et la version 2008. Si ce n’est l’idée marketing. Fiat joue sur l’effet rétro, quasi nostalgique, pour remettre au goût du jour un ancien modèle citadin. Avec, cette fois, 3,55 m de long (185 L de volume de chargement),
la “Nuova 500” reprend certes le design originel des années 50-70 : galbe des ailes et montants arrière calqués sur l’ancienne, pare-chocs chromé d’antan… Mais relooké tendance pour mieux plaire aux femmes, la cible prioritaire de Fiat. L’habitacle n’a pas non plus grand-chose à voir avec l’ascétisme économe des années 50. Trois portes, la Fiat 500 est désormais dotée de tous les équipements de confort et de sécurité du moment (dont sept airbags, une coque acier à haute résistance, voire très haute résistance sur certaines parties). Terminé aussi le moteur bicylindres, refroidi par air et qui développait, il y a 50ans, 13 chevaux !
La 500 désormais peut s’enorgueillir de deux moteurs essence (1.2 de 69 chevaux ou 1.4 de 100 chevaux) et d’un moteur diesel (1.3 Multijet de 75 chevaux). Le tout associé à des boîtes de vitesses mécaniques à cinq ou six rapports. L’époque étant à la personnalisation, Fiat annonce plus de 500 000 combinaisons possibles grâce à un choix de coloris, de finitions, de jantes et d’équipements variés.
La Fiat 500, version 2008, s’appuie en particulier sur un arsenal technologique ambitieux – que certains qualifieront de « gadgets » – avec notamment le système de voix active, développé en partenariat avec Microsoft, “Blue and Me”. Ce système comprend une bonne reconnaissance vocale, une connexion USB (compatible i- Pod) ainsi qu’un kit main libre Bluetooth. Pas d’écran LCD cependant ni de système de navigation embarqué comme chez d’autres constructeurs, à l’image de sa concurrente directe la Mini Cooper. Concessionnaires Saad & Trad. À partir de 25 200 dollars