On ne parle (presque) que de cela : la sortie, prévue pour mars aux États-Unis, de la nouvelle création d’Apple : l’iPad. L’iPad attaque le marché des mini-portables PC grâce à sa tablette tactile de 24 cm de diamètre (680 g). Mais l’iPad est plus qu’un énième ordinateur de poche : Apple le définit comme l’outil d’une nouvelle “révolution” électronique. Un produit “hybride”, à mi-chemin entre l’ordinateur et le téléphone portable. De ce point de vue, l’iPad se pense comme le support idéal pour “rester connecté” en permanence. L’engin peut, en effet, se connecter à Internet. Il permet également d'accéder à quasiment tout l'AppStore, le magasin d'applications de l'iPhone. Et propose déjà l'accès à une librairie de livres numériques. Puissant et rapide, à l’image d’un ordinateur, il possède un processeur, conçu par Apple, l’A4 (1 Ghz) et est doté d’une autonomie théorique de 10 heures. Ce qui rend, aux dires de ceux qui l’ont testé, la navigation et le défilement des pages sur Internet d’une extrême fluidité. Pour ses défenseurs enthousiastes, l'iPad chamboule le marché de l'électronique en s’appuyant sur l’émergence de nouveaux usages liés aux réseaux sociaux. Selon eux, il pourrait même sauver les médias, piégés dans la logique du “tout gratuit” sur Internet en offrant enfin un outil de lecture facile et adapté... Mais certains spécialistes pointent du doigt des erreurs technologiques comme l’absence de port USB ou de Webcam, l’impossibilité de lancer plusieurs applications en même temps et l’absence de lecture des animations Flash. Des améliorations pourraient cependant être apportées à l’iPad avant sa commercialisation.
499 dollars annoncés pour la version Wi-Fi de base et 629 dollars pour la 3G
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