Virgin Ticketing Box Office (ticketingboxoffice.com) est le pendant en ligne des réservations d’événements culturels de Virgin : soirées de DJ, festivals, théâtres, etc. La compagnie est née de la jonction de Virgin, qui appartient au groupe Azadea (Zara, Mango, Berchka, Starbucks, etc.), avec Ticketing Box Office, détenu par Omni Production de Issam Hamdane et Trading Places de Nayla el-Chahine. Virgin a racheté la licence détenue par Ticketing Box Office pour toute la région (Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Jordanie et Égypte). C’est donc un système commun qu’utilisent les différents sites locaux.


Au Liban, Ticketing Box Office avait lancé les réservations en ligne d’événements culturels en 2001 ; mais celles-ci n’ont vraiment démarré qu’à partir de fin 2006. En 2009, elles ont représenté près de 5 % des ventes totales d’événements chez Virgin, en augmentation de 40 % par rapport à 2008. Issam Hamdane ne pense cependant pas qu’elles dépasseront les 10 % d’ici deux à trois ans. « Le Liban est petit, sur les quatre millions d’habitants, il y a 100 000 personnes qui vont voir des événements, et ce sont toujours les mêmes, explique-t-il. Je ne pense donc pas que la croissance des ventes en ligne dépassera les 10 % en 2010. ». Une équipe de trois personnes travaille à temps plein pour la compagnie, qui ne fait pas de publicité, car « ce n’est pas nécessaire », juge Hamdane.

Le site se heurte à deux problèmes majeurs : il est impossible pour un client de choisir son siège, « or les Libanais aiment savoir où ils seront placés », estime son directeur. Et pour éviter les fraudes, qui ont beaucoup pénalisé la compagnie au début, le client doit passer retirer son billet en personne au Virgin du centre-ville au moins un jour avant l’événement, pour présenter sa carte de crédit et signer son reçu. Ce qui retire le bénéfice de la réservation en ligne. Seule exception : les festivals, où la compagnie monte des kiosques sur place le jour de l’événement. Hamdane justifie cette mesure, en expliquant qu’en cas de fraude, c’est Virgin Ticketing Box Office qui assume les pertes, car le client a trois mois pour contester une opération, alors que les producteurs ferment leurs comptes dix jours après la date d’un événement. Toujours est-il que si l’on ajoute à cette contrainte le fait que le site applique une surcharge de 3 % pour les réservations par Internet, reversée à la passerelle de paiement NetCommerce, l’offre commerciale du site souffre d’un sérieux problème d’attractivité.