Une usine du groupe syrien Recycling Tec. a ouvert il y a presque un an, près de Nabatiyé. Ali Shaaban, manager et propriétaire à 80 % de la société, y retraite des sacs en plastique de petite taille, comme ceux des supermarchés, ainsi que toute matière thermoplastique. Sa production s’élève à 12 tonnes par jour. La matière brute provient des décharges ou des usines de triage, en particulier celle de Beyrouth (Sukleen) et celle de Nabatiyé. Acquis autour de 100 à 200 dollars la tonne, les sacs sont transformés en granules, vendus 850 dollars la tonne à des fabricants de plastique, à comparer au cours mondial du plastique vierge qui tourne autour de 1 200 dollars la tonne. La qualité des granules doit permettre leur utilisation à hauteur de 75 % du nouveau produit, le reste étant constitué de plastique vierge. La production est exportée à 50 % vers le Canada, l’Europe et l’Afrique. Le chiffre d’affaires généré par l’usine a atteint deux milliards de dollars en 2009. Ce chiffre d’affaires représente 15 % du chiffre d’affaires global du groupe Recycling Tec., dont 80 % est aujourd’hui assuré par ses activités de recyclage en Arabie saoudite, en Syrie, à Oman et au Koweït.
Ali Shaaban considère comme une clef d’une réussite potentielle le fait de ne participer qu’à un maillon de la chaîne de production, « plutôt que de fabriquer un produit industriel entier, au risque de ne pas maîtriser tous les aspects de la chaine ». Il envisage par ailleurs de mettre en marche une seconde usine dans les environs de Choueifat. Mais le projet est ajourné, car « nos besoins en électricité, de l’ordre d’un mégawatt, ne peuvent pas être assurés », déplore-t-il.
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