La banque d’investissement américaine, Merrill Lynch a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour le Liban, à 8% en 2010 et 5,9% en 2011, contre 6,5% et 5,1% dans son précédent  rapport.

Le gouvernement d’union nationale en place depuis un an a été incapable de mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires, a souligné la banque, mais la relative stabilité politique a été suffisante pour augmenter la confiance dans l’économie libanaise.
 
La résurgence des tensions politique a entraîné un ralentissement  de  l’activité en aout et en septembre derniers, mais cela ne devrait pas se prolonger si l’affaire du Tribunal spécial pour le Liban est réglée sans  déstabilisation majeure, note le rapport.  La parution de l’acte d’accusation pourrait poser quelques risques sur les marges d’intérêt à court terme, mais les conséquences devraient être limitées comme l’a montrée l’expérience de juillet 2006, ajoute-t-il.