Le commerce et la construction contribuent à 5,8 points sur les 8,5 % de croissance enregistrés en 2009, selon le Fonds monétaire international qui analyse les chiffres des comptes nationaux. Le PIB s’est établi à 52 640 milliards de livres fin 2009, soit 34,9 milliards de dollars, contre 30,09 milliards en 2008.

En 2009, la croissance est restée très concentrée dans les services et la construction qui ont constitué respectivement 68% et 13,6% du PIB. Par comparaison, ces parts étaient respectivement de 60 et 8,8 % en 1997. En contrepartie, la part de l’industrie est tombée à 6,9 % en 2009, contre 12,5 % en 1997, tandis que l’agriculture ne représente plus que 5 % de la production nationale en 2009 contre 6,7 % en 1997.
Cette étude du FMI qui n’est pas encore publiée est une actualisation de la note d’analyse de la structure de la croissance libanaise qui était parue en juillet 2008 et couvrait la période 1997-2008.
Parmi les services, c’est le commerce qui se taille la part du lion, avec une part de 28,1 % en 2009, alors qu’elle était de 21,2 % en 1997. Les transports et télécommunications arrivent en deuxième position, mais loin derrière, à 7,8 % contre 5,4 % en 1997. Les services financiers sont en troisième position avec 7,2% du PIB en 2009, contre 6,5 % en 1997.
Signe de la crise structurelle du secteur, l’énergie et l’eau ont une part négative dans le PIB, c’est-à-dire que ces secteurs majeurs de l’économie ne produisent pas de richesse pour le pays : leur part est de -2,7 % en 2009, contre 0,9 % en 1997.