Le ministre démissionnaire de l’Energie, Gébran Bassil, a visité lundi le nouveau centre de contrôle du réseau électrique d’EDL, qui est partiellement opérationnel depuis quelques mois. Le centre de « dispatching national » permet à EDL de superviser le réseau en temps réel.
La compagnie publique peut ainsi identifier les points faibles du réseau, gérer les coupures de courant en anticipant les pannes, optimiser les flux d’énergie en fonction des coûts et réduire les pertes techniques et non techniques.
La mise en œuvre de ce centre, financée par le Fonds arabe pour le développement économique à hauteur de 16 millions d’euros, avait été confiée en 2007 à la compagnie française Areva T&D. Un avenant au contrat a été signé en 2010 pour intégrer des fonctionnalités supplémentaires pour un coût de 13 millions d’euros.
Le centre devrait être totalement opérationnel d’ici à la fin 2011, a indiqué Bassil, en soulignant toutefois que ce projet n’aura pas d’intérêt si le réseau électrique n’est pas modernisé et si la production reste insuffisante.
Selon lui, la priorité actuelle est de compléter le réseau des lignes hautes tensions, notamment le tronçon de Mansourieh, pour permettre au Liban d’acheminer de l’électricité à partir de l’Iran, de la Syrie, ou de la Turquie.
Sans cela, l’été prochain risque d’être catastrophique en termes d’approvisionnement en courant, a-t-il prévenu.