L’indicateur synthétique de la Banque du Liban, un indicateur composite de l’activité économique, s'est élevé en moyenne à 249,5 points en 2010, en hausse annuelle de 10,5%. Cette croissance reflète une activité soutenue notamment dans les secteurs du tourisme, des services financiers, et de l’immobilier.

La croissance de l’indicateur synthétique a toutefois ralentie  par rapport à la hausse observée en 2009, qui était de 13,8%. 
 
Ce ralentissement s'explique par le tassement de l'activité  au quatrième trimestre de l’année dans un contexte politique tendu. Durant cette période, l’indicateur a augmenté de 7,5% en rythme annuel, contre une croissance de 15,7% en 2009.
 
En décembre, l'indicateur a reculé de 4,2% par rapport à novembre 2010, et augmenté de 6,2% en rythme annuel, contre une croissance annuelle de 14,7% en décembre 2009.
 
L’indicateur synthétique est publié mensuellement par la Banque Centrale depuis 1993. Il est basé sur une combinaison linéaire d’indicateurs indirects dont l’importation de pétrole, la production d’électricité, la valeur des chèques bancaires déflatée par l’indice des prix à la consommation, et l’offre de monnaie (M3) déflatée également par l’indice des prix à la consommation.