L’institut de recherche affilié à la revue britannique The Economist a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Liban, à 5,3% en 2011, contre 5,9% prévus en janvier dernier.

Economist Intelligence Unit (EIU) a attribué cette révision au retard dans la formation du nouveau gouvernement, qui sape la confiance des consommateurs et des investisseurs.
Selon lui, la consommation privée devrait marquer le pas par rapport à la période 2007 à 2010, plombée par le ralentissement prévu dans le secteur de la construction et de l’immobilier.
Le secteur bancaire devrait toutefois rester solide, a-t-il estimé, permettant à l’Etat de financer sans difficultés les 3,36 milliards de dollars de dette en devises arrivant à échéance cette année, ainsi que les nouvelles émission de bons du trésor prévues en 2011.