Le Liban se dote d’un Fond d’amorçage, de réalisation et d’orientation (FARO), visant à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) à exécuter des projets innovants, en partenariat avec d’autres entreprises du bassin méditerranéen, dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée (UPM).
Les modalités d'octroi des subventions sont à préciser. Le fonds devrait être opérationnel dans six mois. Les capitaux n'ont pas encore été levés, mais plusieurs bailleurs de fond seraient prêts à le financer.
C’est la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont Liban qui gère ce projet, en coopération avec le FARO "français".
Ce dernier a été créé en mai 2010, sur initiative française. Doté d’un budget d’un million d’euros, il finance des projets innovants de PME établies en France, à hauteur de 20.000 euros maximum, à condition de ne pas dépasser 50% du budget total du projet. Les candidats doivent présenter un projet impliquant au moins trois partenaires méditerranéens, dont un au moins des pays de la rive sud.
L'objectif du projet FARO est de créer un fonds par pays membre de l'UPM, et de les mettre en réseau. Le Liban est le deuxième pays, après la France, à lancer son fonds.
L’Union pour la Méditerranée (UPM) est une idée lancée en juillet 2008 par le président français Nicolas Sarkozy. Elle regroupe les pays riverains de la Méditerranée ainsi que les pays de l’Union européenne. Elle vise à promouvoir un espace de coopération en Méditerranée, avec des thématiques phares comme la dépollution de la Méditerranée, les autoroutes maritimes et terrestres du bassin Méditerranéen, la protection civile coordonnée lors des catastrophes naturelles, et le développement des énergies renouvelables.