Un plan de développement de la ville de Tripoli, réalisé par le cabinet de conseil international SCAS, et financé par les premiers ministres Nagib Mikati et Saad Hariri, le ministre Mohamed Safadi et le député Robert Fadel, a été annoncé mercredi.
L'étude propose 24 axes globaux de développement, notamment au niveau de l'amélioration de l'infrastructure, du soutien des PME ou encore du développement de la formation technique, sans rentrer dans les détails.
Selon SCAS, qui s’est penchée sur les besoins et la situation de la ville pour établir un diagnostic, Tripoli enregistre le taux de pauvreté le plus élevé au Liban, et l'un des plus élevés du bassin méditerranéen.
Lors du lancement de l'étude, le député Robert Fadel a souligné que 18% des familles tripolitaines vivent sous le seuil de pauvreté. La ville connaît aussi un nombre grandissant de chômeurs, atteignant aujourd’hui 15.000 personnes, et qui pourrait dépasser les 37.000 chômeurs en 2020. Quant à l’abandon scolaire, il a augmenté de 100% durant les dix dernières années, pour atteindre 25% de la population scolarisée.
Le plan, qui prévoit la création de 15.000 à 30.000 emplois d’ici 2020, est disponible sur le www.tripolivision.com.