L’indicateur synthétique de la Banque Centrale, un indicateur composite de l’activité économique, s’est élevé à 248,8 points pour les deux premiers mois de l’année, en hausse annuelle de 1,6%. La croissance de cet indicateur est toutefois en net ralentissement par rapport aux deux premiers mois de 2010, qui affichaient  une hausse annualisée de 14,5 %.

Pour le seul mois de février, l’indicateur a accusé une baisse de 1,1% et une baisse de 4,4% sur un an, à 243,2 points.
 
La faible hausse annuelle de cet indicateur, combinée à la baisse mensuelle, reflète la stagnation actuelle de l'économie libanaise.
 
Certains indicateurs économiques, incorporés dans l’indicateur synthétique de la Banque centrale, tels que le tourisme, les services financiers et le secteur immobilier se connaissent une tendance baissière liée aux tensions politiques locales tandis que d’autres tels que les dépenses de consommation maintiennent des valeurs élevées.
 
L’indicateur synthétique est publié mensuellement par la Banque Centrale depuis 1993. Il est basé sur une combinaison linéaire d’indicateurs indirects dont l’importation de pétrole, la production d’électricité, la valeur des chèques bancaires déflatée par l’indice des prix à la consommation, et l’offre de monnaie (M3) déflatée également par l’indice des prix à la consommation.