Encore une bonne année pour l’économie. Le Liban a globalement réussi à maintenir un niveau de croissance proche des années précédentes. Les facteurs à l’origine de cette performance sont les mêmes : entrées de capitaux, boom touristique, vigueur de la consommation interne et frénésie immobilière. Mais il a suffi que les tensions politiques montent d’un cran pour que l’horizon s’assombrisse en fin d’année.
La dégradation du climat politique au quatrième trimestre a freiné l’activité immobilière et commerciale. La consommation, moteur de l’économie libanaise, a marqué le pas. Le pays a certes profité de la reprise régionale pour augmenter ses exportations. Mais la production locale reste marginale, le Liban n’ayant pas su profiter de l’afflux massif de capitaux ces dernières années pour créer une base de production solide, créatrice de croissance et d’emplois. Son activité est ainsi très volatile.
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