Business Monitor International (BMI) prévoit un taux de croissance de 4,7% au Liban entre 2012 et 2015, en net ralentissement par rapport au taux de 8,3% entre 2007 et 2010.
La croissance élevée enregistrée entre 2007 et 2010 résulte de la relance économique qui a suivi la guerre de 2006, un ralentissement de l’activité est donc normal une fois que l’écart créé par la guerre est comblé, estime BMI.
L’économie libanaise risque d’être gravement affectée par la détérioration de la situation régionale d’autant que plus de 70% des exportations du pays sont à destination du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ajoute le rapport.
Le Liban est l’un des pays les plus exposés à un ralentissement des investissements étrangers, estime BMI.
La stabilité du secteur bancaire, les réserves de change de la Banque centrale et de fortes entrées de capitaux permettraient toutefois de maintenir la stabilité économique.